Julian Corkle est un fieffé menteur
de D. J. Connell

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 20 mai 2013
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Charmant menteur
Premier roman qui en apparence semble être un récit autobiographique. Pourtant le personnage principal est un garçon et l’auteur une femme. Pour cette raison, l’authenticité de cette narration en est d’ailleurs étonnante.

Le garçon en question est rondelet et gay. De son enfance jusqu’à l’adolescence, nous suivons ses péripéties dans un monde où l’intolérance bouchonnée sort parfois de son mutisme. Sa mère l’adore et l’accepte tel qu’il est, l’encourage même dans ses rêves flamboyants de devenir une vedette. C’est moins le cas pour son père.

En dépit des thèmes sérieux comme l’intimidation et l’homophobie, le roman demeure candide et aucunement mélodramatique. L’essentiel repose sur une série de clichés mais Julian est rigolo et on passe un excellent moment en sa compagnie.