critiqué par JulesRomans, le 22 mai 2013
(Nantes - 66 ans)

La note: étoiles

L'homme qui a vu l'homme qui a vu le dépôt légal dans l'ours

De François David, nous étions déjà redevables toujours chez Motus de "Un rêve sans faim", un album des plus originaux dans l’illustration. Une fois de plus il surprend son lectorat avec un format très original et des jeux constants sur la forme et la taille des caractères d’imprimerie.

Ponctuellement l’auteur s’amuse aussi à donner des orthographes fantaisistes renvoyant à des univers plein de sens. Dans ce domaine, on retiendra, outre le classique "homme" avec "hommelette" :

« Le corbeau
Fait CRÔA
C’est un oiseau de malheur.

L’homme
dit MÔA
Cela fait
Sa grandeur.

Tu me CRÔA ?
Dis-MÔA ?

TÔA, TÔA ?
Tu me CRÔA ? »

Bien entendu les associations plaisantes de sonorités sont présentes, comme "trop" avec "tort", "pastiche" avec "pastille".