Carnet II, 41 à 60 ans
de Maxime Rapaille

critiqué par Catinus, le 17 mai 2013
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Littérature et sexualité
Ecrivain belge d'expression française, Maxime Rapaille est né à Liège en 1926. Docteur en droit sans l'avoir jamais pratiqué, il commence à écrire régulièrement à dix-sept ans, mais attend d'en avoir vingt-cinq pour publier son premier roman. Cette même année 1951, il inaugure une série d'emplois qui en feront successivement un journaliste, le secrétaire d'un théâtre, un chef de service dans une librairie et enfin le chargé des relations extérieures et le rédacteur en chef du journal d'entreprise d'une compagnie d'assurances. En 1981, il quitte la Belgique et s'installe à Paris, pour se consacrer totalement à la littérature. Marié, deux fils.
Ces carnets sont constitués de réflexions tous azimuts : la difficulté de l’auteur à trouver un ou des éditeurs – beaucoup de ses livres sont paru aux éditions Dricot de Bressoux-Liège, donc à compte d’auteur -, la vie d’artiste- la sienne et celle des autres -, la presse, la politique belge, française ou internationale (il a une sérieuse dent contre les gauchistes, par exemple), la musique, la religion ( il est catholique , plus traditionnel que progressiste), l’importance de la sexualité dans sa vie ( voir les extraits ci-dessous qui ne sont pas tristes !), etc. Ces carnets s’étalent de 1967 à 1986. Le journaliste Jean Jour m’informe que Maxime Rapaille est décédé voici deux ou trois ans, soit donc en 2010 / 2011.


Extrait :


- Deux courants nourrissent ma vie : le sexe et la littérature (celle-ci prioritaire jusqu’à une certaine heure).

- Etre artiste, c’est apprendre aussi à blinder son amour-propre.

- A supposer que mon œuvre ne vaille rien, elle m’aura bien occupé. C’est déjà ça.