Le Vent dans les saules, tome 2 : Auto, crapaud, blaireau
de Michel Plessix

critiqué par Jean Loup, le 22 février 2003
(Vaulx en Velin - 51 ans)


La note:  étoiles
Des animaux si craquants...
A la fin du premier tome, nous avions laissé Rat et Taupe en bien délicate posture, frappant à une porte synonyme de salut au milieu des frayeurs du Bois sauvage... Mais reconnaissons que le suspense n'était pas haletant et qu'on imaginait sans peine que Blaireau allait ouvrir aux deux compères, leur servir une collation et enfin rencontrer Taupe qui souhaitait tant faire sa connaissance ! Crapaud est également de la partie, et sa dévorante passion pour les automobiles est narrée au lecteur dans le dernier tiers de l'album. On retrouve tout ce petit monde avec un sacré plaisir, et on regretterait presque de ne pas avoir eu d'aussi jolie BD entre les mains quand on était haut comme trois pommes ! Heureusement, "Le vent dans les saules" peut être lu aussi bien par des enfants que par des adultes, et c'est sans vous cacher que vous pourrez dévorer cette nouvelle livraison. Je n'hésite pas à en remettre une couche sur la qualité exceptionnelle du pinceau de Plessix. Que c'est beau ! Les détails de chaque case, les bâtiments somptueux, les paysages envoûtants sont autant d'invitations à la contemplation. Les trente-deux pages ne doivent pas vous induire en erreur : il vous faudra autant de temps pour les lire qu'avec un classique quarante-quatre planches, car on ne peut que rendre justice aux superbes illustrations en prenant bien le temps de s'en imprégner. Empressez-vous donc de lire cette série et de la faire figurer en bonne place sur vos étagères.