Des lendemains de fêtes
de Pascal Sevran

critiqué par Gilou, le 10 février 2003
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Présence invisible mais palpable entre les lignes
D'abord, La vie sans lui Journal I, livre écrit entièrement pour Stéphane. A sa mémoire. Dans un article, j'ai lu qu’il avait l'intention d'écrire un Journal en 28 volumes comme celui de Jouhandeau. On verra par la suite que S.
est partout entre les lignes. En fait ce Journal II est une preuve qu’il veut continuer à parler de lui. Pascal Sevran, son nom de scène et d’écrivain, ce n'est pas vraiment lui. Lui c'est Jean-Claude Jouhaud, ami intime de Stéphane avec qui il a partagé un grand morceau de sa vie. Il continue à vivre en l’ayant à ses côtés, de façon invisible, mais palpable. A Paris ,à Morterolles et même partout, il est toujours là. Pascal Sevran n’écrit pas de roman, dit-il. Les romans c'est fait pour les jeunes filles.
Ce Journal II est donc une suite d’anecdotes, de petites phrases parfois dures envers certains, douces envers d'autres et le fil invisible qui relie tout ça bien sûr, c’est Stéphane. On aime ou on aime pas, mais il faut reconnaître que son écriture est très, très bonne. En conclusion, il faut s'attendre à lire Pascal Sevran encore et encore…
Désolée pour le décalage. Cette critique vient après ma critique du Journal III. Je faisais déjà allusion à ce livre, Des lendemains de fêtes Journal II, dans ma critique éclair sur La vie sans lui Journal I faite par Passionnata (je ne possédais plus le livre pour y piocher les éléments nécessaires à ma critique).