La belle imparfaite
de Cecilia Samartin

critiqué par Saumar, le 13 mars 2013
(Montréal - 91 ans)


La note:  étoiles
complexité de l'âme humaine
Dans un village mexicain vit Jamelet, une belle jeune fille qui a hérité d’une énorme tache de naissance couvrant son dos et que les villageois nommaient la « marque du diable ».

Après le décès de sa mère, Jamelet se rend chez sa tante Carmen à Los Angeles qui lui procurera des faux papiers. Elle trouve un emploi de garde-malade dans un hôpital psychiatrique et elle économise l’argent afin de faire soigner « sa marque » par un médecin américain.

Le vieil Espagnol grincheux, dont elle prend soin, découvre la clandestinité de Jamelet et s’empare de sa fausse carte d’identité dans le dessein de la lui remettre lorsqu’elle aura écouté l’histoire de sa vie jusqu’à la fin. Voilà qu’elle s’attache à cette histoire remplie de sensibilité et d’humanisme, ainsi qu’au vieil homme, qu’elle finira par considérer comme son grand-père.

La belle imparfaite est une histoire captivante de deux personnages attachants, chacun marqué par son destin : la complexée Jamelet qui se sent rejetée et le vieil homme rongé par le remords. L’auteur démontre l’être humain dans ses défaites et dans ses victoires. Une fin intéressante vaguant entre doute et optimisme. Je n’en dirai pas davantage, à vous de découvrir!
un très beau livre 10 étoiles

Un magnifique livre de Cecilia Samartin: J'avais déjà beaucoup aimé le don d'Anna, et là, je repasse un très bon moment: Il est de ces livres où s’arrêter est un challenge!!!
Les personnages sont très attachants et subtils. Tout ce récit le long du chemin de St Jacques m'a tenue en haleine. Je conseille vivement ce livre... et je me réjouis d'un suivant:-)

Verosalie - - 46 ans - 30 janvier 2014