Le témoin est à la noce
de Alexandre Terrel

critiqué par Kalie, le 10 mars 2013
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Que de clichés !
Ce petit polar a reçu le prix du roman d’aventures de la collection Le Masque 1984. Pourtant, rien de bien original ne distingue cette histoire de protection de témoin de la concurrence. C’est un roman très imprégné des années 80 avec son flic cool, aux opinions de gauche à l’opposé de ses collègues. D'ailleurs, j’ai senti que l’auteur ne portait pas la profession dans son cœur. Par contre, il doit aimer les voitures. Avec ses 2CV, R6, CX, BMW, Mercedes 480 SEL, ce n’est plus un roman mais un catalogue. Les situations sont terriblement prévisibles et sentent le « déjà-lu » (fuite du témoin avec le policier, amour naissant, enlèvement et libération de la belle, démission du policier, mariage). Seule l’identité du tueur surprend sur le coup mais à la réflexion s’avère assez classique pour les habitués du genre.

Un policier doit retrouver une belle américaine qui a été témoin du meurtre d’un officier des stups US tué de deux balles dans la tête et dans le coeur. Il doit faire vite car le tueur est déjà sur les traces de la jeune femme. Le récit entraîne le lecteur de Paris à Gênes.

C’est un livre qui a la saveur des films policiers français des années 70/80 avec Belmondo. Pour ceux que cela intéresse encore…