Les années sauvages
de Jean Carrière

critiqué par Elvire, le 2 février 2003
(Wavre - 80 ans)


La note:  étoiles
Récit à deux vitesses
Suite au télégramme lui annonçant la mort de sa mère, Jean Mouraille regagne son village natal, en pays cévenol. Après une vie errante et un exil volontaire de 30 ans au Maroc, il reprend possession, à 57 ans, de la maison forestière, face au châtau du lac, où il a passé "4 années sauvages" de 40 à 44. Là, il a connu " la liberté ", l'amour et la plus grande désespérance. Miracle! Il va réussir, à la cinquante, ce qu'il a raté à l'adolescence! En cela, il sera aidé par sa rencontre avec Hélène, jeune et belle femme, qui va le réconcilier avec lui-même mais également avec son amour perdu d'ado.
L'histoire n'est pas mal. Dommage qu'il faille sans cesse subir des digressions " métaphysico-philosophiques " qui ralentissent le récit qu'il faut sans cesse relancer. On les enlève; ça fait 100 pages de moins et c'est beaucoup mieux!