New York City Blues
de Jeffery Deaver

critiqué par Ardeo, le 8 mars 2013
(Flémalle - 77 ans)


La note:  étoiles
La firme
Cette histoire d’avocats, de « firme », de procès, de transactions, de fusion, d’argent, de sociétés, d’ « associés » et de banques commence doucement. Elle décrit bien les rapports entre des requins de la finance et du droit au sein de plusieurs sociétés dont celle à laquelle appartient la belle et dynamique conseillère Tracy Lockwood.
L’écriture est agréable et la lecture aisée. Les évènements se succèdent et une intrigue (plusieurs intrigues même) se met en place, des relations se nouent, d’autres se révèlent petit à petit au lecteur.
Puis les évènement se dramatisent, la violence devient réelle, physique alors qu’elle n’avait jusqu’alors été que verbale ou psychologique et des morts d’homme ont lieu. Tracy se débat avec fougue et sensibilité au milieu de ces combats d’hommes et de femmes de pouvoir puis elle intervient directement avec art dans leur cours …
Voici un roman agréable à lire donc ; pas une œuvre majeure mais un « suspense » qui fait passer quelques bons moments.
Mais deux petites choses me dérangent vraiment ! Tout d’abord, ce titre « français » qui est vraiment un très mauvais titre qui n’apporte absolument rien (j’aurais préféré une traduction littérale de l’original) ! Ensuite, à la page 199 de l’édition de poche, l’héroïne pianiste de jazz à ses heures (d’où la « justification » du titre ?) écoute dans la rue son baladeur qui passe un trompettiste nommé Miles Davies … Pour l’amateur de jazz que moi-même je suis, voilà un sacré sacrilège d’estropier le nom du grand, de l’immense Miles DAVIS !