Bella
de Jean Giraudoux

critiqué par Lecassin, le 21 février 2013
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Un beau portrait de femme...
D'abord, on a lu « La guerre de Troie n'aura pas lieu », au collège, et on a aimé. Plus tard, on lit « Electre », et on aime bien aussi…
Voilà l'itinéraire classique de bien des lecteurs de Jean Giraudoux.
Mais quand, comme moi, on aime Paul Guimard et qu'on tombe par hasard sur « Giraudoux… Tiens ? », tout se complique. Tout se complique dans la mesure où ce petit essai est un véritable dithyrambe à la gloire de la pensée et au style de Giraudoux…
Alors pourquoi pas « Bella » ou « Choix des élues » ? Je dispose des deux ? Ce sera « Bella », le thème me plait...

« Bella », c'est l'histoire de deux familles puissantes sous la Troisième République ; puissantes et qui se haïssent d'autant plus que de couleurs politiques opposées. Au milieu de tout ce beau monde, l'amour de deux jeunes gens que tout devrait opposer : Bella Rebendart et Philippe Dubardeau qui ne rêvent que d'une chose : se marier.

Bon, le thème n'est pas neuf… Même que certains y ont vu une « transposition moderne de la bataille des Montaigu et des Capulet » agrémentée d'une satire de mœurs de la Troisième République. Tout cela se tient, bien entendu. Ajoutons-y un très beau portrait de femme (très giralducien) en la personne Bella.

Le seul bémol, à moins que le moment choisi pour sa lecture n'ait pas été le bon, j'ai dû me faire violence pour atteindre le mot « fin ».