Les jardins de Vandières
de Janine Montupet

critiqué par Gilou, le 21 janvier 2003
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Sauvez Willy ! . . pardon ! Sauvez les Jardins d’Amaury.!
Ouf ! j'ai eu raison de persévérer et de le lire jusqu’au bout. Finalement ce n'était pas si mal. Je vais faire court car ce roman n’est pas très emballant (surtout au début), Janine MONTUPET en a écrit de plus beaux -
" Dans un grand vent de fleurs " (adapté à la télévision). -
" Bal au palais Darelli " (critiqué par Féline). Nous sommes sur un site de " critique libre " alors… je me lance.
Donc, je ne retrouve pas du tout l’écriture de cet auteur. Ici c’est décousu, on croit lire le chapitre en suite logique, mais non, elle nous plonge dans des descriptions de jardins, de noms de fleurs, de légumes, d'arbres, de jardin-fleurs et jardin-potager à n’en plus finir… qui lassent le lecteur non initié à ce genre de choses. Mais voilà, c'est plein de poésie, d’images irréelles et surtout de rêves alors, je lui pardonne. Comme on dit " si vous n’aimez pas ça, n’en dégoûter pas les autres. ".
Il suffisait de s’accrocher. À plus de la moitié du livre commence réellement l’histoire de la petite Hélisende et d'Amaury. Hélisende la future " gardienne " des Jardins de Vandières jalousement gardés et entretenus jusque-là par un vieil homme Amaury et ses deux fils. Elle le surnomme affectueusement OncleMarki.
Ma critique sur ce livre est que la dernière partie aurait suffi amplement pour en faire une belle " histoire d'amour ", différente des autres car il s'agit ici d’une tendre affection entre " le vieillard et l'enfant ".
Bref, si vous aimez les jardins, les fleurs, les belles lignes droites d'ifs et de buis taillés, alors, allez-y plongez-vous dans les Jardins de Vandières. C’est comme si vous y étiez.
Histoire de jardin 6 étoiles

Janine Montupet prend manifestement plaisir à raconter des histoires. C’est très touffu (pour un jardin à la Française !) au départ et j’ai revenir une deuxième sur le début pour être sûr de saisir. Quand les personnages sont en place, on prend plaisir aussi à suivre le destin croisé d’un jardin à la Française et d’un verger de pêches dans la vallée du Rhône. L’histoire est un peu tarabiscotée (d’où la relecture du début) mais le déroulement est ensuite linéaire et classique avec une fin plutôt attendue et dans le genre Happy (la fin !). Un roman plus que de la littérature.
Un châtelain propriétaire d’un superbe jardin dont la vie et celles de ses parents puis de ses enfants est consacrée à l’entretien dudit jardin se voit informé tout à coup que son frère qu’il croyait mort et sans descendance est en effet mort mais avec descendance. Descendance susceptible de réclamer partie du chateau et du jardin.
Mais nous n’avons pas affaire là à un châtelain obsédé par la fortune et les gains. Celui-ci a un coeur et contre l’avis de ses notaires ne se met pas en guerre contre celle qui pourrait le dépouiller. On est assez loin du comportement basique de la vraie vie et des vrais châtelains mais un roman est destiné à faire rêver, n’est-il pas et c’est ce que « Les jardins de Vandières » nous proposent.
De fait l’histoire est jolie même si attendue.

Tistou - - 68 ans - 8 septembre 2006