L'empreinte de l'étalon noir
de Walter Farley

critiqué par Kalie, le 3 février 2013
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
La fille du champion
Mondialement connus, les romans de Walter Farley ont fait (et font encore) rêver de nombreux lecteurs. Rarement l’univers hippique aura été aussi bien décrit. L’amitié qui lie le jeune jockey, Alec Ramsay, à son cheval, Black, le célèbre étalon arabe à la robe noire, ne peut que toucher le cœur des lecteurs. L’adolescent et le pur-sang gagneront ensemble de nombreuses courses hippiques. Cette série véhicule des valeurs positives telles que l’amour des animaux, la patience, le respect, le travail et l’effort. Au fil des épisodes d’autres chevaux intégreront la série (Satan le fils de Black, Flamme l’unique rival du champion et même Napoléon un vieux cheval de trait gris). Les récits de l’auteur sont également ponctués d’aventures plus exotiques se déroulant très loin du ranch de l’Espoir.

Dans cet épisode, Henry Dailey, l’entraineur de l’étalon noir, achète la première pouliche de Black, Black Pearl, dans le but de l'entraîner pour le grand derby du Kentucky. Mais Black Pearl rue à tort et à travers, et ne consent à galoper que lorsqu’on lui laisse prendre le mors aux dents... En l’engageant dans ce derby, Alec n’a-t-il pas surestimé le potentiel de cette pouliche, difficilement contrôlable et capricieuse, au prétexte que le sang de Black coule dans ses veines ?

Une fois de plus la recette fonctionne. J’ai de nouveau succombé à la tension nerveuse autour de ces compétitions hippiques haletantes. Le mérite de cet écrivain talentueux est d’avoir su me vendre ses histoires de chevaux. Moi qui en temps normal ne m’intéresse à ces animaux que dans... mon assiette !
"Ladies & gentlemen..." 9 étoiles

Il paraît que les gens qui ont peur des chevaux ont un problème... C'est peut-être pour cette raison qu'on commence là ou ils finissent en général, parceque si les apprentis-cavaliers lambdas peuvent être encore davantage terrorisés par les specimens qui ont du sang, cela est une erreur fatale. La monte d'un étalon - telle qu'elle est relatée dans la collection des aventures d'Alec et Black - demande peut-être un certain entraînement, mais entre une sage monture et un digne cheval, cela équivaut sans nul doute au pilotagee d'une Ferrari F40 comparée à une Megane GT ! Evitez donc les canassons conformes et commencez à vous familiarisez en lisant les oeuvres de Walter Farley (spécialement d'ailleurs dans cet épisode ou est évoqué le monde passionnant des courses, mais aussi le commerce des chevaux) vous ne perdrez absolument rien, et vous en saurez de toute façon plus que votre voisin à propos du language de votre animal favori.

Bien sûr, ceux-là ont des manières sauvages, parfois fougueuses, sinon violentes, mais ainsi vous gagnerez à connaître non seulement l'élite de l'équitation, mais également l'expérience de cavalcades réalisées en pleine nature... Voilà pour quoi je recommande ce genre de classique, après tout le haras de Alec est conté selon un mode réaliste et croyez-moi, un cheval avec pedigree est encore plus futé qu'un cadre de banque !

Antihuman - Paris - 41 ans - 1 octobre 2013