L'enfer à portée de main
de Ezil Tortinac

critiqué par Isad, le 26 janvier 2013
( - - ans)


La note:  étoiles
Peut-on s’arroger le droit de devenir un justicier ?
Sous couvert d’une histoire de pouvoirs extraordinaires conférés par l’utilisation du potentiel encore inexploré de l’esprit humain, le propos du livre est très ambitieux. A travers plusieurs personnes tentées par ce don octroyé en échange de l’obligation de châtier les méchants de ce monde que la justice humaine épargne à différents titres, l’auteur veut nous sensibiliser sur nos croyances et convictions profondes : au nom de quoi ou de qui agissons-nous ? Bien évidemment tuer seul une autre personne, même si on croit être du bon côté, n’est pas aussi simple qu’il y paraît au premier abord.

Le livre est bourré de références à Dante, à Rodin et sa représentation de « la porte de l’enfer », le personnage principal étant un antiquaire.
La première moitié du roman se tient bien et nous fait doucement entrer dans le surnaturel, les dilemmes moraux et les dommages collatéraux. Le troisième quart est un peu trop apocalyptique et ésotérique. La fin, avec ses soirées libertines, probablement influencées par l’air du temps, semble un peu forcée et est remplie de trop bons sentiments.

A noter que ce livre n'est disponible que chez l'éditeur qui semble être nouveau.

IF-0101-4003