L'équipe anglaise
de Killian Arthur

critiqué par Pucksimberg, le 30 janvier 2013
(Toulon - 44 ans)


La note:  étoiles
Une escapade anglaise
Le narrateur décide de partir à Londres avec des amis, de louer un appart et de faire de la colocation. Ce roman ressemble à un journal de bord sans les dates initiales dans lequel le narrateur notifie rapidement ce qu’il fait. On suit donc ces quatre garçons à travers Londres avec en toile de fond quelques événements historiques, culturels ou sociaux importants ( visite de Tony Blair à Bagdad, le choix de Londres pour organiser les J.O., sortie du film « Love actually » … ) Les jeunes gens boivent, sortent, parlent argent, en effet le narrateur doit valider son stage de fin d’études et côtoie étroitement le milieu de la finance. Ils se baladent à Camden, se droguent … C’est la capitale anglaise vue par des garçons d’aujourd’hui prêts à partir à l’aventure.

Le roman rappelle parfois « L’Auberge espagnole » de Cédric Klapisch sans en égaler la qualité. Cette équipe anglaise est sympathique, mais ne laisse pas un souvenir impérissable. Les chapitres sont courts, l’écriture orale est simpliste. L’auteur définit parfois certains termes anglo-saxons que le lecteur ne connaît peut-être pas et là l’on sent trop l'intention didactique de Killian Arthur.

« L’équipe anglaise » est un petit roman qui permet de distraire une petite heure le lecteur, tout en le laissant sur sa faim. Il y a un sentiment de déjà -vu qui gâche la lecture ... Le style ne m'a pas emballé non plus. Ce roman pourrait tout à fait être une chronique tenue dans un magazine branché par un jeune journaliste qui nous raconte son année londonienne avec une certaine banalité …
passez votre chemin 2 étoiles

Que de clichés ici, un thème vu et revu auquel rien d’intéressant n'est ajouté, les personnages n'ont pas de saveur, des dialogues assez simples.
Le bouquin est facile à lire (trop simple?) et nous avons en effet comme il est dit plus haut une redite de L'auberge espagnole, le talent en moins...

Alors oui nous avons ici affaire à un kaléidoscope de ce que l'on peut trouver en vivant une colocation à Londres, le jeune financier trader, les losers, les drogués, etc.... mais ça ne suffit pas à en faire de la littérature. De même concernant les dialogues, ceux-ci peuvent laisser sourire au début et puis avant même le milieu du livre ça devient un peu rasoir et on commence à compter les pages restant à lire. Heureusement, le livre est court...

Clubber14 - Paris - 44 ans - 18 mars 2013