Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour : Marseille, 1198
de Jean d' Aillon

critiqué par Romur, le 5 janvier 2013
(Viroflay - 50 ans)


La note:  étoiles
Une recherche maladroite de sensationnel
Dans la série des enquêtes au Moyen Age, initiée par Ellis Peters et qui a acquis ses lettres de noblesse avec Umberto Eco, Jean d’Aillon a créé le personnage de Guilhem d’Ussel.
Le vicomte de Marseille a disparu, enlevé sans doute... sept personnages s’allient pour se lancer à sa recherche et dénouer les fils d’une intrigue particulièrement complexe.
Mon sentiment est mitigé :
Les plus : l’intrigue est complexe ; le roman facile à lire et distrayant ; il m’a permis de découvrir la place de Marseille et des Baux de Provence ainsi qu’un bout de l’histoire de France dans cette région, ceci d’autant plus que Jean d’Aillon prend la peine dans sa dernière section de décrire le cadre historique et de préciser ce qui est de son invention.
Les moins : il ne suffit pas d’accumuler les termes surannés pour créer une atmosphère historique ; il ne suffit pas d’empiler Averroès et Robin des Bois avec quelques nobles locaux pour se hisser à la hauteur de Walter Scott ou d’Alexandre Dumas ; l’évasion abracadabrantesque de la fin sur fond de feu d’artifice vient couronner une recherche un peu excessive de sensationnel.
Dommage, je suis sûr que J d’Aillon aurait pu faire mieux avec plus de simplicité. Mais ça fait un bon roman pour la plage.