Dali - album de l'exposition
de Collectif

critiqué par Veneziano, le 25 décembre 2012
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Une réflexion à travers les fantasmes
Salvador Dalì est archi-connu : c'est l'une des figures de proue du mouvement surréaliste, proche de Bunuel dont il s'est séparé, en raison de leurs positions respectives sur la religion.
Dalì applique les principes du surréalisme : il montre ses réflexions instinctives, ses fantasmes primaires, la retranscription désarticulée de ses rêves, transfigurés par l'oubli. Les objets sont détournés, les corps transformés, les images subliminales se créent derrière les apparences.
Derrière le désordre apparent, les oeuvres sont composées, réfléchies, passent un message, politique, sociétal, psychanalytique. Vous allez dire que je ressasse, mais réviser ses classiques est toujours utile ; c'est pourquoi je me suis rendu à cette rétrospective au Centre Pompidou.

La découverte, inévitablement, étonne, voire détonne, peut décontenancer, mais connaître ce mouvement et s'y confronter permet de prendre du recul sur ce qu'est l'art, sur sa place dans la société, sur sa part d'engagement, quoi qu'on en pense.
Cette rétrospective synthétique que constitue ce livret offre la possibilité d'une première découverte, comme d'une révision efficace des choses.