La loi du sang
de Deborah Crombie

critiqué par Poignant, le 24 décembre 2012
(Poitiers - 58 ans)


La note:  étoiles
La disparue de l'East End
Sandra Gilles, prometteuse artiste à la mode du Londres Bobo, disparaît par un beau jour de mai. Quelques semaines plus tard, le cadavre de son mari Naz Malik, brillant avocat d’origine Bangladaise, est retrouvé dans un parc.
Gemma Jammes, inspectrice de police à Notting Hill, et son futur mari Duncan Kincaid, inspecteur à Scotland Yard, mènent l’enquête avec acharnement tant ils sont bouleversés par le sort de Charlotte, la petite fille de Sandra et Naz…

Bien qu’américaine, Deborah Crombie a développé depuis le milieu des années 90 une nouvelle série de romans policiers à l’anglaise autour du couple Jammes-Kincaid. Les enquêtes où se mêlent une description de la société Londonienne contemporaine et la vie privée de notre couple d’inspecteurs me font inévitablement penser à Anne Perry et ses personnages Thomas et Charlotte Pitt. Mais là où l’atmosphère désuète de l’ère Victorienne capte l'attention avec Anne Perry, tout devient long et parfois mièvre avec Deborah Crombie. L’histoire manque de rythme, l’intrigue policière se délaye dans les états d’âme de Gemma.
Roman agréable à lire mais trop peu captivant. Ce premier contact avec l’univers de Deborah Crombie m’a donc laissé sur ma faim.