Mandrake the Magician: The Hidden Kingdom of Murderers - The Sundays 1935-1937
de Lee Falk (Scénario), Phil Davis (Dessin)

critiqué par Antihuman, le 17 décembre 2012
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
"Alone in the great library..."
Rare est la violence de la vengeance de la femme, d'autant plus si celle-ci est jalouse ou peu sûre de son charme (par exemple comme cette obscure et mystérieuse Aleena, qui en veut à mort à Mandrake). Pis, on ne trouvera rien de plus dissimulé, surtout si celle-ci a les moyens financiers de tromper son peuple... Ne doutons pas un seul instant que le magicien et son pouvoir hypnotique d'outre-tombe n'auront qu'un léger haussement d'un seul sourcil face à tout cela, ce ne sont pas ses nombreux dévots de par le monde qui vont nous contredire de toute façon. Mais ce qui frappe surtout parmi ces premières bandes de 1935-1937 du héros à la cape c'est non seulement la remarquable vitesse dans ses mouvements, et aussi dans les distances impressionnantes parcourues en presque un flash par les protagonistes de Lee Falk: En tout cas un nombre de kilomètres très élevé, et que n'importe quel mortel n'aura sûrement jamais constaté dans son entière vie. L'extraordinaire est décidément dans les détails.

Quand on cherche Mandrake, on l'aperçoit ou au moins on le considère soudain. Mandrake n'est pas un marchand de légumes, ni un musicien de music-hall. L'illusionniste cosmique sait bien que l'homme qui vaut ne se contente quant à lui ni du médiocre, ni de l'à-peu près ! Des hauteurs escarpées de Xanadu, son fidèle compagnon Lothar ainsi que la princesse Narda doivent bien rire.