Le Lion de Macédoine, tome 3 : Le Prince noir
de David Gemmell

critiqué par Ayor, le 6 décembre 2012
( - 52 ans)


La note:  étoiles
Le lion de Macédoine : acte trois
Le troisième volet de la quadrilogie "Le lion de Macédoine", se révèle aussi palpitant que le précédent, avec un volume d'action impressionnant et des évènements nouveaux en pagaille.
David Gemmell intègre plus de magie qu'au début de la série, mais en plus d'être inhérente au scénario de ce volume, elle s'intègre parfaitement et (contrairement à certains tomes du cycle Drenaï) apporte une note positive à la globalité de l'œuvre.
En plus de croiser les principaux personnages, d'autres, issus de la mythologie grecque tels que des centaures, un minotaure et une gorgone, se joignent à l'aventure et participent grandement à la réussite de cette troisième partie.

Parménion, le général en chef des armées de Philippe de Macédoine, n'a d'autre choix que de se rendre dans un monde parallèle afin de sauver Alexandre, le fils de son souverain, des griffes d'un être maléfique prêt à le sacrifier pour parfaire la plénitude de ses pouvoirs.
Voyage en Macédoyne... 6 étoiles

Le jeune Alexandre, qui détient des pouvoirs effrayants, parvient à maîtriser avec peine ses pulsions destructrices. Investi de la terrible force du Chaos l’enfant attire l’intérêt de puissantes forces malfaisantes. A l’aide de la magie noire il est ainsi happé dans un univers parallèle par un despote ambitieux et cruel. Parménion, accompagné par Attalus, va tout faire pour sauver Alexandre en se rendant dans cette autre Grèce. Mais ils vont aller de surprise en surprise...

Cette fois on est à fond dans la Fantasy, et il faut bien avouer que Gemmell s’en donne à cœur joie ! En utilisant le coup de l’univers parallèle il nous fait basculer dans un scénario certes pas vraiment original mais en tout cas très réjouissant, avec notamment la présence d’une belle partie du bestiaire mythologique (centaures et compagnies) et un retour à Sparte assez particulier.

Les personnages principaux vieillissent, leurs relations évoluent, la fatigue des combats et de la vie se fait sentir. Ainsi, entre l’excitation des batailles et la lutte pour la survie, une certaine mélancolie apparaît chez nos héros désabusés, tandis que le jeune Alexandre, tiraillé entre son humanité et le Chaos qui a pris possession d’une partie de son âme, préfigure avec beaucoup de justesse la nature du futur conquérant.

Fanou03 - * - 49 ans - 16 avril 2014