En quatrième de couverture : « Liège. Pour commémorer la libération de la ville par l’armée américaine, Ralph Demy lance un appel aux lecteurs du journal La Dépêche : « Racontez-nous vos souvenirs de la guerre… ». Les témoignages affluents. Jeanne février, seize ans, passe à la rédaction. Elle demande à Ralph de se lancer sur la piste du capitaine Jim Brady, un aviateur U.S. abattu en 1944 dans la vallée de l’Amblève et secouru par la résistance. L’enquête de Ralph et Jeanne les conduira de surprise en surprise, d’émotions en émotion, de Liège à l’Ardenne et aux Pyrénées ».
Un roman, soit, mais d’inspiration largement autobiographique et historique. Ainsi, nous retrouvons l’auteur, Bernard Gheur, avec des souvenirs personnels de l’immédiate après-guerre ; plus tard, au collège Saint-Servais, au journal La Meuse , ou encore quand il était professeur et bibliothécaire. A signaler une bonne part d’anecdotes en rapport avec la libération des rues de Liège en 1944 dont au quartier Sainte-Marguerite. Et avec, en prime, quelques histoires d’amour …
Tout cela est bien agréable à lire mais pourquoi, diable, l’auteur appelle-t-il le journal La Meuse : La Dépêche ?

Extraits :

- Nous étions une bande de gamins. Nous montions à Embourg, nous rôdions aux abords d’un cantonnement américain. Un jour, nous sommes entrés dans un camion et avons chipé une caisse, très légère. Nous sommes redescendus à Vaux, jusqu’aux baraquements du charbonnage Fond Piquette. Nous avons ouvert la caisse. Elle contenait cinq mille préservatifs.

- Vincent : « J’avais une peur bleue des robots. Il en est tombé trente-six sur notre petite commune, à la campagne ! Ma terreur était si grande pendant la nuit que mes parents m’avaient installé dans leur propre chambre à coucher, pour me rassurer. Mais, très vite, ils se sont aperçus que je leur servais de système d’alarme, car mon inquiétude était telle que j’entendais venir les robots à très grande distance. Alors, je criais très haut : « Papa, en voilà un ! » A ce moment, mon père se levait et réveillait tout son petit monde pour qu’il descende dans les caves de notre grande maison.

- Dix heures et demie. Le carillon de la cathédrale joue Prindez vosse baston, Simon. Il sonne tous les quarts d’heure. Quelques notes. Une petite mélodie, jetée à tous les vents. Le superbe hôtel du XVIII è siècle qui abritait les élèves de l’institut Saint-Paul a fait place à un hideux parking du XX è siècle. Je ne m’habituerai jamais à ce spectacle.

- Un précepte latin :
Aut tacere, aut silentio meliora dicere.
Soit se taire, soit dire des choses supérieures au silence.

- A propos de la rivière l’Amblève
J’aime ses couleurs changeantes. D’ordinaire, elle paraît verdâtre. Sous un grand soleil, elle vire au bleu, avec des reflets argentés. Elle devient brune si un orage la trouble et remue ses fonds boueux. Et quand elle se heurte aux gros rochers qui affleurent, l’Amblève se change en écume toute blanche.

- Au début de ce mois de septembre 1976, je vais revenu à Liège. Je n’aime pas trop ces reprises de contact avec ma ville natale. Car on est en train de la saccager. Les décisions stupides de l’urbanisme finiront par abîmer Liège plus gravement que les V 1 d’Adolf Hitler.


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En bonus :
- Interview de Bernard Gheur :
https://www.youtube.com/watch?v=nFchLaVJ-6U

- Moonlight Serenade au basson :
https://www.youtube.com/watch?v=p_aohSXg7TQ

- Airs liégeois :
https://www.youtube.com/watch?v=RPHwzNVn3C8

Catinus - Liège - 73 ans - 21 octobre 2017

Le récit est un peu décousu et l'histoire est plutôt alambiquée. Je pense que l'auteur a eu tort de mêler des éléments autobiographiques avec une histoire qui est de pure imagination.

Il n'empêche, ce livre m'a amusé. L'auteur est liégeois et, parce que Liège est ma ville natale, j'y ai peut-être trouvé un attrait que d'autres ne trouveront pas. C'est avec amusement que j'ai lu, par exemple, son expérience au collège des bons pères et ses péripéties au journal La Meuse, au temps où La Meuse avait son imprimerie typographique et ses journalistes qui venaient le soir corriger leurs articles « au marbre ». Toute une époque !

Pour le reste, ma foi, l'intrigue est sympathique et on ne s'ennuie pas : l'auteur, quand il était journaliste, était chargé de recueillir des souvenirs de la Libération et de cet épouvantable hiver 44-45 où les Allemands canardaient Liège avec des « robots » – ces fameuses bombes volantes qui ont fait tant de destructions et de victimes dans la ville.
A partir d'un de ces témoignages, l'auteur a échafaudé toute une histoire, qui part du passé et remonte dans le présent. Un bon prétexte à enquêter dans les quartiers de Liège et même à nous conduire jusqu'au cimetière américain d'Henri-Chapelle à trente kilomètres de la ville, un haut lieu des excursions scolaires d'après la guerre.

Toute cette histoire est un peu tirée par les cheveux mais c'est amusant à lire et, pour peu qu'on soit bien disposé, on passera quelques bonnes soirées de lecture au coin du feu.

Saint Jean-Baptiste - Ottignies - 88 ans - 3 avril 2014

Les 100 premières pages sont un peu rasoir. Ensuite, j’ai cru que ce n’était pas un roman parce que ce n’est pas mentionné sur la couverture et l’histoire m’a passionnée, mais c’est tellement cousu de fil blanc que j’ai eu la puce à l’oreille et en vérifiant, j’ai vu qu’il s’agissait bien d’un roman.
Un bibliothécaire joue les journalistes pour faire plaisir à son ami rédacteur en chef : il recherche des témoignages de personnes ayant vécu la libération à Liège. En recollant plusieurs morceaux, il recompose le puzzle ayant impliqué un soldat américain et une jeune fille. C’est ainsi que Jeanne apprend qu’elle est l’arrière-petite-fille d’un G.I.
Ce roman fait revivre le Liège de 1944-45 et met en scène de nombreux lieux belges. C’est l’attrait principal de ce livre, par ailleurs plutôt insignifiant.

Pascale Ew. - - 57 ans - 2 avril 2013

Le livre m'a plutôt plu car on se situe dans une enquête. J'ai bien senti que cet ouvrage a l'objectif de faire passer un message, un bout de culture pour les lecteurs. D'ailleurs, il était assez clair. De nombreux flash-back sont présents et répétés régulièrement. Néanmoins, ils sont différents. Ce n'est pas toujours le même retour en arrière. On se retrouve plutôt facilement dans les personnages, on ne les confond pas. Il ne faut pas retenir tous les personnages mais en lisant le livre, on gère leur apparition.
Concernant le vocabulaire employé, certains mots doivent être recherchés dans le dictionnaire mais la lecture reste accessible généralement. Malgré cela, je préfère quand les mots sont connus. Le thème ne m'a pas plu : je n'aime pas tellement les faits historiques. L'aspect d'enquête sauve ce qui m'a déplu. Pour d'autres, ceux ou celles qui apprécient les traces du passé, cela sera appréciable.
La narration me semble un peu trop présente et longue. Les dialogues me paraissent plus intéressants. Par contre, concernant le progression de l'histoire, les moments de suspense manquent. Si j'arrêtais de lire, je ne ressentais pas cette envie de connaître rapidement la suite. Peut-être que c'est parce que je ne suis pas allé plus loin, en tout cas je n'ai pas tout lu. Malgré le titre qui semble intéressant, je n'ai pas trouvé de lien avec le récit. Même avec ces quelques points négatifs, le livre est bon.

Jordan-LMDM - - 30 ans - 30 novembre 2012

Selon moi, cette oeuvre était l'un des livres les plus ennuyants que j'ai lus.
Je n'ai pas particulièrement apprécié le style adopté par l'auteur. Le manque d'humour m'a un peu étonnée.
Quand on lit une phrase on doit facilement la comprendre même si elle est longue. Malheureusement dans ce livre, ce n'était pas le cas. Le lecteur ne se lance pas dans la lecture et ne se plonge pas dans l'histoire. Les détails inutiles étaient tout le temps présents. La description m'a paru vague et cela m'a empêchée d'imaginer les personnages et d'attribuer une image à chacun d'entre eux.
Si vous êtes des historiens passionnés de la vie des anciens pendant une guerre, vous allez l'aimer. Ce livre détaille la vie des hommes à cette époque.
Je n'ai pas aimé "Les étoiles de l'aube" parce que les émotions ne sont pas présentes. Quand on lit, on doit sentir une sorte de saisissement, mais ici... rien! On ne peut ni pleurer, ni rire, tout se trouve sur le même ton.

Denisa - - 29 ans - 30 novembre 2012

Le livre ne m'a pas plu car l'histoire que j'ai découverte n'était pas celle à laquelle je m'attendais. Déjà je n'ai pas pu m'identifier au personnage car il a existé au 20ème siècle, pendant la guerre. Nous n'avons pas vécu à la même époque. quand j'ai commencé à lire le récit, je n'ai pas voulu continuer car l'intrigue correspond plus à ceux qui ont vécu l'événement, car ils pourront mieux se situer. Plonger dans l'histoire comme si on y était, s'est révélé difficile. Quand je lisais, je pensais à autre chose, tellement les descriptions étaient ennuyeuses. A quelques moments, le langage était soutenu et la compréhension devenait difficile. Avec plus de dialogues, la lecture serait plus facile. J'arriverais mieux à m'identifier, car j'imaginerais ce que j'aurais pu répliquer à la place du personnage

Emanuel95 - - 29 ans - 30 novembre 2012

Tout d'abord, le titre m'a beaucoup plu.
L'auteur est parvenu à me projeter dans un paysage représentant un ciel bien dégagé, un beau lever de soleil et quelques étoiles l'entourant. Malheureusement, j'ai été déçu.
En effet, le contenu des cent premières pages n'a aucune similitude ou point commun avec le titre.
Dans cet ouvrage, l'identification aux intervenants n'est pas facile car je suis un jeune de dix-huit ans et mon âge, mon époque ne concordent avec ceux du personnage principal.
Ensuite, le suspense n'est pas particulièrement présent. Le déroulement de l'histoire n'est pas prévisible, pourtant, je ne voulais pas connaître la suite car la narration est trop monotone. Le livre n'est pas accrocheur, même s'il est facile à comprendre.
je n'ai lu que cent pages donc je ne peux m'exprimer davantage

Sabir - - 30 ans - 30 novembre 2012

Je n'ai pas du tout apprécié ce livre. Le suspense n'était pas présent. "Les étoiles de l'aube" débute par des bombardements dans les années 1940. Par après, un garçon qui travaille dans un journal entre dans l'histoire. Le début n'était pas accrocheur. Même les vingt premières pages ne m'ont pas attiré.
Dans les romans policiers, on commence par un meurtre mystérieux et un inspecteur cherche le coupable. Dans ce roman, on mélange plusieurs récits. Cela était illogique pour moi. De plus, le titre et le résumé ne m'ont pas plu. Il n'était pas adapté au contenu. Au point de vue de la crédibilité, j'ai tenté en vain de plonger dans l'histoire mais je n'y suis pas arrivé. En lisant plusieurs pages, je me rendais compte que je pensais à autre chose. Par ailleurs, la clarté et la compréhension ont favorisé ma lecture. Les chapitres étaient courts. Je ne peux toutefois pas imaginer ce qui va se passer dans la suite.

Zak - - 29 ans - 30 novembre 2012

Etant donné que j'aime l'histoire, ce livre m'a plu parce que beaucoup d'éléments historiques sont présents. Dans celui-ci, on explique la deuxième guerre mondiale et je trouve ceci passionnant. On apprend de nouvelles informations sur les années 40-45. Des passages émouvants sont décrits, comme cette petite fille qui raconte qu'elle rencontre un soldat allemand qui se fit tuer devant sa maison.
Cependant, tout le début ne mentionne que des personnages différents à chaque chapitre, ce qui nous embrouille un peu. Même si ensuite, le nombre de protagonistes diminue, cela m'a fort déplu.

Edlira - - 28 ans - 30 novembre 2012

"Les étoiles de l'aube" est le titre d'un roman que j'ai fort apprécié. Il raconte la vie d'un homme né durant la seconde guerre mondiale.
L'emploi de la première personne du singulier nous plonge dans la peau du personnage. Cela nous intrigue et nous donne envie de connaître les événements à venir.
De plus, l'auteur utilise un vocabulaire assez simple à comprendre. Les chapitres sont relativement courts et explicites.
Bien qu'il soit triste, ce roman comporte de petits passages d'humour. Riche en émotions, il déborde de rebondissements. Il nous donne l'envie d'y être et nous rappelle aussi les moments de tristesse des années 1944-1945.
Rien de tel que ce roman pour replonger dans l'ambiance de la seconde guerre mondiale.

Zineb - - 29 ans - 30 novembre 2012