Sanctuaire
de James Herbert

critiqué par Ayor, le 9 novembre 2012
( - 51 ans)


La note:  étoiles
Dans la bonne moyenne
James Herbert, écrivain d'outre-Manche, est considéré comme l'un des rois de la littérature fantastique et d'horreur. Son style est toujours soigné, et il a la particularité de décrire les scènes abjectes excellemment bien; si bien d'ailleurs que l'on ressent très souvent des frissons d'angoisse, et que l'on plonge dans ces histoires de fantômes et de possessions en tout genre avec plaisir.

Dans ce roman, plutôt dans la bonne moyenne, l'auteur prend le temps de poser les bases de son scénario, de dresser le profil de ses principaux personnages, et malgré quelques petites longueurs ainsi que de rares paragraphes inutiles voire répétitifs, il réussit le pari de nous immerger au beau milieu d'évènements extraordinaires ayant lieu dans la petite bourgade de Banfield, qui était jusque-là tranquille pour ne pas dire oubliée.

Franchement l'on ne peut pas dire que cela fait peur, et cette œuvre est sans commune mesure avec la trilogie sur les rats et "Le secret de Crickley Hall" qui eux avaient d'autres ambitions en la matière. Cela dit c'est assez plaisant à lire, quelques rares passages peuvent éventuellement nous glacer l'échine, mais au final il s'agit d'un roman classique dans le genre et sans grande originalité.

Alice Pagett, jeune fille de 11 ans, est sourde et muette depuis l'âge de 4 ans suite à une maladie infantile banale. Or voici qu'après s'être impérieusement dirigée vers un vieux chêne situé sur le terrain jouxtant celui de l'église du village, elle entend et parle de nouveau sans la moindre difficulté, et ce, selon ses dires, grâce l'apparition de l'Immaculée Conception. Se profile alors pour la paisible bourgade de Banfield, un avenir miraculeux.