Les chemins de Maison Haute
de Brenda Jagger

critiqué par Bernard2, le 4 novembre 2012
(DAX - 74 ans)


La note:  étoiles
Saga passionnante
Dans l'Angleterre du tout début du 19ème siècle, Samson Barforth règne en maître sur une entreprise de filature. Il régente tout, marie à sa guise les membres de sa famille, uniquement en fonction d'intérêts financiers.
L'arrivée des métiers à tisser va provoquer une révolte dramatique au sein du monde ouvrier. Virginie, petite fille de Samson Bradforth, perd son père et son frère, l'héritier désigné, lors de ces émeutes.
Virginie est le personnage principal du roman, et dans le livre elle est la narratrice. Elle nous parle du contexte économique et politique de son époque, avec des précisions historiques particulièrement intéressantes. Mais ce contexte sert surtout à nous raconter sa vie et celle de la famille Barforth. Mariée à son cousin Joël, arriviste peu recommandable, Virginie va devoir faire des choix. En parler ici serait dommage, il vaut mieux laisser le lecteur découvrir cette histoire passionnante au fil des pages.
Les personnages sont nombreux. Les rebondissements tiennent en haleine. Bien que la partie privée, sentimentale, soit dominante, on est loin du roman « à l'eau de rose », où tout finit bien comme par enchantement. La trame du livre est remarquablement bien construite.
Saga de plus de 400 pages (en petits caractères) où l'intérêt ne retombe jamais (malgré quelques longueurs toutefois). La suite (la génération suivante) à découvrir dans « Le silex et la rose ».