Michael Jackson
de Pierric Bailly

critiqué par Antihuman, le 27 octobre 2012
(Paris - 41 ans)


La note:  étoiles
Presque honnête
Il est original, et je ne suis même pas sûr qu'il soit drogué ou qu'il ait envie de tuer ou de violer quiconque: Pierric Bailly signe là son second roman, et reconnaissons que son écriture pourra très certainement laisser des marques surtout chez ces spécialistes de l'autofiction. Anti-parisianiste farouche dans sa prose (on peut le comprendre par certains cotés) il y a à dénicher dans Michael Jackson non pas l'ombre du roi de la Pop, mais un agréable ton parfois très comique. Et j'aime bien sa manie anti-conformiste de privilégier ce qui « ne donne pas envie de souffrir, ni même de travailler. »

Même s'il semble que son récit se limite par certains points au triolisme limité, c'est plutôt en fait un bon bouquin qui se laisse lire. Il y a du diable d'ailleurs en lui; en effet il lui arrive de paraphaser Oscar Wilde. En tout cas pas petit.


*Attention ce livre n'est pas un classique et en cela il comporte relativement des passages provocateurs et crus, je dirais même mauvais genre, mais cela est tout de même assez fréquent sinon pas tellement plus sexy, non ?