Confessions des lieux disparus
de Bessa Myftiu

critiqué par Yotoga, le 16 octobre 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
Drôle et touchant
Ce livre raconte une enfance en Albanie communiste. A travers les histoires des différents habitants de sa rue, l'auteur retrace les mentalités et les conditions de vie sous la dictature.

Son rapport avec l'écriture lui coule dans les veines : le père professeur a écrit un livre, l'histoire de sa vie, "anti-communiste" et non-publiable. Il sera déclaré inapte au travail intellectuel et après un séjour dans un hôpital psychiatrique, fera vivre sa famille avec des petits boulots.

L'auteur met en évidence certains aspects de la culture albanienne, comme le rapport avec la beauté ou la faiblesse de montrer ses sentiments, même pendant l'adolescence.

Le récit s'enchaine automatiquement car les chapitres ne se finissent pas, la dernière phrase du chapitre se termine sur la première du suivant. (Dur à expliquer...)

Pour ceux que ça intéresse, la préface est signée Amélie Nothombe.

Ce livre est drôle, critique, bien écrit, travaillé.