Lucky Luke, tome 51 : Daisy town
de René Goscinny (Scénario), Morris (Dessin)

critiqué par Windigo, le 23 novembre 2012
(Amos - 42 ans)


La note:  étoiles
Mon préféré
Dans tous les albums de Lucky Luke, Daisy Town a toujours été mon préféré, depuis ma tendre enfance.

Une ville, Daisy Town, se crée en plein milieu d'un désert américain, probablement en Californie. Comme dans toutes les villes du far-west, il y a le shérif (Lucky Luke), le saloon, les batailles, les danses (set carré), et il ne faut surtout pas oublier les célèbres frères Dalton. Puis, quelques mois plus tard, la ville est abandonné aux dépens de l'or qui est trouvé ailleurs, puis devient une ville fantôme.

Malgré une histoire comique tel que Morris nous a habitué dans la série des Lucky Luke, il y a un fond de vérité dans ce monde rempli de cows-boys, d'indiens et de voleurs de diligence, où le bon protège la veuve et l'orphelin, et où les vols de banques sont monnaie courante.

J'aurais tant aimé vivre durant la période western.
Un album de choix 10 étoiles

Le sujet de cet album, à savoir la construction d’une ville du Far West (Daisy Town) en territoire vierge, permet à Morris et Goscinny d’introduire toute l’imagerie du western : le saloon avec ses bagarres, les desperados et le shérif, gardien de l'ordre, ici en la personne de Lucky Luke qui accepte le job. Sans oublier les indiens, les premiers habitants des lieux qui voient leurs terrains de chasse envahis par les visages pâles. Afin de se sortir d'une situation délicate, les Dalton vont tenter de monter les indiens contre Daisy Town. J’adore le passage où Joe Dalton décrit au chef indien l’avenir de sa race réduite aux boutiques de souvenirs à cause du progrès destructeur de prairie. Les auteurs utilisent de savoureux anachronismes comme les automobiles, les autoroutes et les buildings pour illustrer les explications visionnaires de Joe.

Morris, le créateur et dessinateur de Lucky Luke, fait vivre l’histoire sous nos yeux avec ses dessins indissociables de la série tant au niveau des couleurs que des formes. C’est du tout bon comme d’habitude.

Voilà peut-être l'album le plus représentatif de la série.

Kalie - Sarthe - 54 ans - 9 mai 2013