L'année du loup-garou
de Stephen King

critiqué par Windigo, le 11 octobre 2012
(Amos - 42 ans)


La note:  étoiles
bonne histoire légère
À l'époque où j'ai lu ce bouquin, je cherchais des histoires de loups-garous à la bibliothèque de ma ville, et je peut dire qu'il y en avait très peu. En fait, c'est la première histoire sur un loup-garou que j'ai lu dans ma vie et comme je ne connaissais pas vraiment ce genre de monstres, à l'époque, ça m'avait frissonner à la seule idée qu'un gars à l'apparence ordinaire (le prêtre dans ce livre) puisse se transformer en bestiole poilue avec des grandes dents, les soirs de pleine lune, dans le seul but de dévorer les gens. Par contre, j'ai bien aimé ce livre car il y a certains passages qui sont comiques, comme le passage où le jeune héros tire un feu d'artifice dans l'oeil du loup-garou. Ça, c'est le genre de connerie que j'aime de Stephen King parce qu'il a l'art de nous surprendre avec de l'humour, même si ses bouquins sont catalogués dans le style horreur/épouvante. Bref, l'année du loup-garou est une histoire légère, aux accents de la comédie d'horreur, qui se lit bien.
Enfantin et formidable 8 étoiles

Je n'ai pu résister à l'envie de l'acheter maintenant qu'il est disponible en format poche, alors qu'auparavant il n'était disponible qu'en album cartonné de luxe et très cher avec ces grandes illustrations et tout.

J'ai aussi lu "Peur Bleue" et ce livre était, selon SK, une version modifiée d'un scénario écrit pour en faire un film d'épouvante, et bien "l'année du loup-garou" sortie 2 ans plus tard est basé sur le même thème mais s'adressant à un public jeunesse. Quand même, King prend la peine de l'écrire de brillante façon et sans s'acharner dans de multiples détails comme on lui reproche souvent. Au final, cette histoire illustrée donne un réel plaisir pour une lecture simple et divertissante.

Martell - - 61 ans - 29 octobre 2017


Limite roman pour la jeunesse … 5 étoiles

« L’année du loup-garou » a été écrit en 1983, somme toute le début de carrière de Stephen King. Cet ouvrage est illustré par Berni Wrightson. En fait il est divisé en 12 chapitres, courts, un par mois (l’année du loup- garou), avec illustration de la page du mois et une autre dans le cours du chapitre. Pas sûr que ceci amène beaucoup ?
Peu de suspense à vrai dire ; les meurtres se succèdent au rythme des pleines lunes, un par mois donc, et la responsabilité d’un loup-garou est rapidement établie dans cette petite ville du Maine, un Etat nord-américain cher à Stephen King. Si le lecteur assiste aux meurtres en « spectateur privilégié », ce n’est pas trop gore pour autant. Et c’est un enfant handicapé qui va constituer un « os » pour notre loup-garou. Ceci accentue probablement la sensation de lire un roman jeunesse ?

« …, une sorte de toussotement – ou de feulement – étouffé se fait entendre, et la Bête surgit.
Un moment, elle reste debout à l’orée du gazon, le mufle dressé, comme pour humer l’air. Puis elle entreprend de gravir d’un pas lourd la pente légère qui conduit à la véranda sur laquelle Marty est assis, les yeux écarquillés, le dos rencogné contre le dossier en grosse toile de son fauteuil roulant. La Bête a le buste penché en avant, mais hormis cela, elle marche incontestablement debout sur ses pattes de derrière, à la façon d’un bipède – à la façon d’un être humain. »

Récit très linéaire, sans grande originalité. Dis Stephen, c’était un brouillon pour tes grandes œuvres ?

Tistou - - 68 ans - 12 mai 2017