Une belle canaille
de W. Wilkie Collins

critiqué par Echo, le 5 mai 2013
(Aquitaine - 46 ans)


La note:  étoiles
Confessions d'un escroc
Petit-fils d'une lady et fils de médecin, Frank Softly prend un tout autre chemin que celui qui était tracé pour lui: il sera escroc! C'est le début de péripéties rocambolesques racontées sans vergogne et avec bonne humeur par le héros lui-même. Aucun scrupule ni obstacle ne l'arrêtent... sauf l'amour. Une autre facette du talent de W.Wilkie Collins dans un ouvrage jouissif. On s'amuse beaucoup à suivre le héros à la fois dans ses aventures et dans ses démêlés avec la justice et la société bien pensante de son époque. C'est drôle, enlevé, délicieusement amoral et l'Angleterre victorienne étriquée est admirablement dépeinte. Un texte que l'auteur a mis longtemps avant de se décider à faire éditer (et on comprend pourquoi) mais qu'il a dû s'amuser à écrire. Une lecture courte, facile et réjouissante. Seul petit regret, la fin un peu rapide et un peu frustrante ne nous permettant pas d'imaginer le héros dans sa nouvelle patrie (obligée), l'Australie.