Les 100 mots du surréalisme
de Paul Aron, Jean-Pierre Bertrand

critiqué par Veneziano, le 10 octobre 2012
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Comprendre la méthode d'un mouvement protéiforme
Le surréalisme a obtenu un succès indéniable, au point que sa dénomination, au moins sous forme d'adjectif, est rentrée dans le langage commun. Protéiforme, intervenant dans plusieurs disciplines artistiques, pratiquant l'abstraction et la création mue par l'instinct, le surréalisme est forcément complexe à comprendre. Ses évolutions partisanes et idéologiques, au départ proche du communisme, sont difficile à suivre.
C'est en cela que ce petit ouvrage peut être utile. Sa constitution en bréviaire n'en facilite peut-être pas la lecture, un avancement linéaire n'étant peut-être pas le plus logique ; et réduire un courant en cent mots (comme une région, une discipline scientifique, une ville) relève toujours un peu de la gageure.

Institué comme un jeu de pistes à méditer, par allers-retours successifs, cet ouvrage court et synthétique est pratique pour cerner l'essentiel de ce qui a constitué ce mouvement artistique, principalement pictural et littéraire, mais aussi photographique et cinématographique.
Il fait prendre conscience de la complexité des relations internes au mouvement, fait d'exclusions, d'alliances.

C'est une assez bonne introduction, pour se faire une idée générale du sujet.