Alter Ego - Saison 1 - tome 5 : Noah
de Denis Lapière (Scénario), Pierre-Paul Renders (Scénario), Efa (Dessin), Luca Erbetta (Dessin)

critiqué par Shelton, le 4 octobre 2012
(Chalon-sur-Saône - 67 ans)


La note:  étoiles
Confirmation, une bonne série à découvrir !
Avec cet album, on va comprendre que le projet Alter ego n’est pas simplement un délire de scientifiques ou un enjeu financier pour un grand laboratoire pharmaceutique. Il y a bien un aspect politique dans ce dossier et Noah va l’incarner, au moins partiellement…

Noah n’est pas n’importe qui, c’est un fils de… le fils du président des Etats-Unis ! Ce jeune homme est soudainement obligé de se rendre dans une société qu’il ne connaît pas, UTech, il est soumis à des examens médicaux assez pointus alors qu’il se sent en bonne santé, et pour être spéciaux, ces examens le sont bien…

Il fait aussi connaissance avec cet énigmatique Mr Urasawa, qui lui, peut-être, est l’âme damnée de la série, mais ce n’est pas certain… Ce qui est certain, par contre, c’est que c’est par son intermédiaire que Noah va découvrir le centre de vie et de protection d’un certain nombre de consims, vous savez ces fameuses personnes qui sont nées à la même seconde…

Une fois que l’on a bien compris le lien entre ces différentes personnes, on comprend la sécurité que l’on exerce autour de ce lieu de vie des « alter egos » des personnes importantes, riches, puissantes… Mais, ces « alter egos » acceptent-ils facilement de rester dans cette zone – ce camp de vacances, cette prison dorée – sans pouvoir en sortir ?

Noah mène son enquête, partagé entre deux attitudes, celle de l’obéissance filiale, celle de la survie et de la facilité, mais aussi, par ailleurs, celle de la compréhension, de la justice, de l’équité… et laquelle l’emportera in fine ? Telle est bien la question posée par cet album !

Toujours un beau talent combiné car ils sont plusieurs à faire naître cette série : narration graphique tonique, dynamique et active qui sait faire une place aux images taiseuses et à celles bavardes, les deux nous informant de façon très précise. J’apprécie tout particulièrement la couleur d’Albertine Ralenti qui me semble totalement adaptée à la narration graphique, à l’histoire, à cette série. Bravo !

Une excellente série qu’il ne faut donc pas hésiter à ouvrir…
Sombre conspiration 6 étoiles

Noah est le premier personnage antipathique de la série et dans le style, il est assez réussi. Après avoir suivi des opposants et des victimes du projet alter ego, c’est maintenant l’un des méchants de l’histoire qui nous intéresse. Quelques révélations, beaucoup d’action et toujours un grand plaisir de lecture.

Kabuto - Craponne - 63 ans - 25 octobre 2014