Un printemps sans cerises
de Christian Grenier

critiqué par Cyclo, le 30 septembre 2012
(Bordeaux - 78 ans)


La note:  étoiles
une prise de conscience
Monin est ouvrier non qualifié dans une minoterie du Doubs. Sa femme Anna est au foyer, leur fils Didier, seize ans, au collège, en troisième, où il ne se sent pas à sa place. Voici que le patron lui annonce qu'il va faire partie d'une charrette de sept licenciés. Car l'entreprise a besoin de renouveler son matériel vétuste, et le nouveau matériel, plus performant, ne nécessitera pas autant de personnel pour le faire tourner.
Monin et quelques autres comprennent que la boîte les sacrifie pour faire davantage de bénéfices. Ils prennent conscience de leur solidarité de classe sociale et arrivent à décider d'une grève et à convaincre l'ensemble des employés d'y participer. Parallèlement, Anna prend conscience de son esclavage de femme au foyer. Et Didier, lui, réfléchit sur son avenir.
Un bon roman dans une excellent collection pour adolescents, mais parfaitement lisible par tout public. Surtout que peu d'auteurs français contemporains s'intéressent au monde ouvrier...