critiqué par CC.RIDER, le 18 septembre 2012
( - 66 ans)

La note: étoiles

Imbuvable

Pendant l'année 1980, Alya vit à Alger dans un immeuble construit sur une colline. Elle a peur d'un peu tout depuis que Sami a disparu. Alors, elle s'intéresse au paranormal et se réfugie dans ses pensées, dans ses rêves en s'inventant des petits bonheurs ou de grosses peurs « chaudes » comme elle le dit elle-même...
Un livre nombriliste au style lourd, compact et sans grâce dans lequel on s'ennuie très vite perdu que l'on est dans cette longue et pénible suite de verbiage, de logorrhée et de « small talk ». Le lecteur a même parfois l'impression d'un texte écrit au fil de la plume, sans véritable thème, sans plan ni intrigue. Une sorte de journal intime plus ou moins psychanalytique, fait de petits riens pour lesquels on n'accroche pas. Même la fausse naïveté de cette fausse ingénue n'attire aucune empathie. Difficile d'être sensible ou même simplement intéressé par un pareil salmigondis. Comme titre, « Imbuvable » aurait été préférable à « Sauvage » !