Un léger déplacement
de Marie Sizun

critiqué par Ori, le 10 septembre 2012
(Kraainem - 89 ans)


La note:  étoiles
Un léger ennui, et même plus, à la lecture …
Voici un roman de Marie Sizun qui contraste avec l’excellence de ses quatre précédents (Le père de la petite – La femme de l’allemand – Jeux croisés – Plage).

A l’invitation de son notaire, Ellen, la narratrice, vivant à New-York, doit revenir à Paris pour décider du sort de son appartement, soudainement libéré par le décès de la seconde épouse de son père.

Et c’est ainsi que, l’espace de quelques jours en France, Ellen s’absente de son foyer américain pour redevenir l’Hélène d’il y a vingt-deux ans avant son émigration aux Etats-Unis.

Tout en re-parcourant avec nostalgie les chambres de son appartement parisien, l’héroïne se remémore ses souvenirs d’enfance et de jeune adulte et déverse tout au long de l’ouvrage un flot de réminiscences, lesquelles évoquent pêle-mêle son ancien amour de jeunesse, sa voisine à qui elle rend visite, son demi-frère qu’elle finit par revoir.

Ces évocations, longues et relativement monotones, m’ont apporté un sentiment d’infini ennui dont je n’ai pu me départir malgré le préjugé favorable que j’avais en démarrant ce dernier roman, du reste fort bien écrit de Marie Sizun.

Un relatif bon roman, mais sans plus.
Bien écrit, mais... 6 étoiles

Oui, c'est un roman bien écrit, dans le style de Marie Sizun, c'est-à-dire plein de pudeur et de non-dits.
J'ai trouvé la lecture agréable, mais j'ai détesté la fin! Quel dommage, du coup j'ai un sentiment de frustration. Sans plus, j'avais préféré Plage.

Flo29 - - 52 ans - 7 mai 2013