Profanation : La deuxième enquête du département V
de Jussi Adler-Olsen

critiqué par Pierraf, le 3 septembre 2012
(Paimpol - 67 ans)


La note:  étoiles
Du suspense et du rythme !
4ième de couverture :
Véritable phénomène d'édition dans les pays où il a été publié, Miséricorde, le premier roman du Danois Jussi Adler-Olsen, s'est imposé en France comme la découverte scandinave de 2011. Profanation, le deuxième tome de la série, ne décevra pas les fans du tandem atypique et attachant que forment le cynique inspecteur Carl Morck et son mystérieux assistant syrien, Assad. Sur le bureau de Morck, le dossier d'un double meurtre impliquant une bande de fils de famille, innocentée par les aveux "spontanés" de l'assassin. Mais très vite l'inspecteur s'aperçoit que l'affaire, hâtivement bouclée, comportait des zones d'ombre. Quel rôle ont vraiment joué, il y a vingt ans, trois des hommes les plus puissants du Danemark ? Cercles très fermés des milieux d'affaires, corruption au plus haut niveau, secrets nauséabonds de la grande bourgeoisie... Adler-Olsen mêle à la perfection suspense implacable et regard acerbe sur son pays.

Surprenant ce département V de la police danoise, avec son commissaire Carl Morck rongé par ses névroses (comme dans tout bon polar scandinave), son adjoint syrien Assad, sorti d'on ne sait où, étrange et très intuitif, et l'assistante Rose, bien peu respectueuse de la hiérarchie, mais une sacrée bosseuse.
L'histoire, à la Orange mécanique, est pleine de rebondissements, la traque de Kimmie se terminera de façon inattendue.
Ce livre se lit vite, l’écriture est simple et efficace, les personnages sont bien campés, avec des profils psychologiques originaux, l'intrigue rebondit régulièrement, toujours de manière inattendue. Ce n'est pas le polar de l'année, mais c'est un bon moment de lecture plaisant, sans se prendre la tête !
Captivant 8 étoiles

On s'y attache à ce département V. Le duo devenu trio est une belle combinaison de personnages qui fait toute la saveur des thrillers de l'auteur.
L'intrigue est bien ficelée même si la fin est prévisible.
Vraiment le genre de livre pour les vacances et/ou la détente.

Usdyc - Bruxelles - 68 ans - 14 avril 2023


L'auteur maintient le niveau 8 étoiles

Ce deuxième volet concernant le Département V se révèle aussi intéressant à suivre que le premier, et l'auteur réussit donc une nouvelle fois à nous immerger dans l'ambiance de cette section récemment créée.

Adler-Olsen nous en apprend un peu plus sur les deux personnages principaux de cette section spéciale traitant d’anciennes affaires non résolues, surtout Assad dont l’on perçoit quelques secrets et des raisons opaques quant à sa venue au Danemark.
Concernant les relations qu’entretiennent Carl et Assad, elles évoluent lentement, au rythme de l’enquête d’ailleurs, et sans être vraiment complices ils se révèlent complémentaires. S’ajoute à ce duo, lors de cette seconde affaire, une secrétaire au tempérament sulfureux et parfois difficile à gérer, mais qui se révèle finalement fort utile et tout autant impliquée que Carl et Assad.

Dans ce dossier il est question du meurtre de deux jeunes personnes, frère et sœur de surcroît, perpétré il y a plusieurs années et impliquant des personnalités connues du pays.

Ayor - - 52 ans - 5 septembre 2018


une suite attachante 7 étoiles

Passée la bonne surprise de la première enquête j'ai eu peur de me lasser des personnages et de vite tourner en rond. Force est de constater que non et c'est tant mieux. Alors certes la trame n'est pas très originale et l'enquête aurait pu être bouclée en moins de temps mais que la galerie de personnage est agréable. Chacun dans son style, avec des qualités et ses faiblesses et c'est sans doute ce qui donne de la consistance à l'ouvrage. Le style, punchy et familier, de l'auteur y est aussi pour beaucoup.
Une suite qui en appelle une autre...

Seb - - 47 ans - 22 juin 2016


un polar nordique bon cru 8 étoiles

J'ai apprécié la lecture de "Délivrance", D. Adler-Olsen. Dans ce tome, on approche de plus près ce Carl Morck qui semble finalement faire preuve d'un certain nombre de qualités humaines, le trio Morck-Assad-Rose est à la fois drôle et efficace, le passage en revue du point de vue des différents protagonistes donne du rythme à l'ouvrage, Kimmie est un personnage énigmatique et intéressant, et Morck n'a jamais paru aussi proche de se réconcilier avec lui-même. Certains passages sont franchement drôles, comme le RDV de l'inspecteur et de sa belle psy, ou la présentation du département 5 à la délégation policière.
Sans être une révolution ou d'une originalité folle, Profanation est agréable à lire, bien rythmé, bien ficelé, et nous fait passer un bon moment.

Ellane92 - Boulogne-Billancourt - 49 ans - 21 mars 2013


Nouvelle enquête du Département V 8 étoiles

Moi j'ai bien aimé suivre cette bande de riches hommes qui s'abandonnent à de très illégaux , pervers et cruels jeux .
J'aime bien le personnage de Carl Mock , commissaire bourru , qui n'est pas un fan du travail et pas très aimé de ses collègues . J'aime bien son collègue Assad , qui semble cacher bien des choses .
A la fin j'ai eu du mal à fermer le livre , je voulais savoir la fin

Marlène - Tours - 47 ans - 23 janvier 2013


L'orange pressée 5 étoiles

petite déception, autant j'avais apprécié le premier volume, autant celui ci, avec pourtant les mêmes ingrédients, me laisse sur ma faim. Peut-être parce que l'auteur fait plusieurs fois référence à "L'orange mécanique" pour son côté ultra violence, peut-être aussi parce que je m'attendais à m'attacher davantage aux 2 larrons qui font office de héros.
en tout cas ce deuxième volume ne révolutionne pas le genre ni dans son écriture, ni dans son thème central, de jeunes gens de bonnes familles devenus des adultes de très bonnes familles n'ont aucune limite, tout leur est permis ...etc...
on retrouve dans cet opus un peu de 'l'homme pressé" de noirs désirs
"je suis un militant quotidien de l'inhumanité..."
Mais à mon sens ce qui faisait le charme du premier volume, l'analyse des personnages, se perd un peu dans celui-ci, nous n'apprenons pas grand chose de plus ni sur le héros, ni sur son assistant, si ce n'est qu'il doit avoir des problèmes avec la communauté Syrienne de Copenhague et l'auteur semble avoir douté de sa capacité à pousser l'analyse sur ces personnages secondaires en affublant le héros d'une nouvelle assistante.
sinon, ce roman se lit vite, le style en est efficace, sans temps morts et donc agréable à lire mais j'attendais mieux.

Pytheas - Pontoise - Marseille - 59 ans - 21 septembre 2012