Satori
de Don Winslow

critiqué par Lem, le 30 août 2012
( - 39 ans)


La note:  étoiles
Manque de pêche
Imprégné de culture oriental et pétri du contexte de la guerre froide, Satori déçoit par un rythme un peu lent.
Dommage, Don Winslow est un auteur bien plus pêchu d'habitude!

La quatrième de couverture allèche : une "histoire de super espion à la James Bond" alors que le livre est bien plus proche des romans de Ludlum et de son héros Jason Bourne. Vraiment très fort, presque infaillible même.
La première moitié du roman est passionnante, voyages, actions et le mise sous tension avec une mission en pleine Chine Rouge à la poursuite d'un militaire soviétique.
La seconde moitié est plus fade. L'histoire patine et tarde. Une sorte de course poursuite qui se transforme en jeu de cache-cache. Un peu lent, la baisse de régime est flagrante avec le début de l'intrigue. D'autant que Don Winslow nous a habitué à des rythmes effrénés ou à des histoires bien plus originales depuis La griffe du chien ou Franky Machine, véritables références du polar US.
Les fans de Winslow seront toutefois comblés de retrouver les habitudes textuelles de l'auteur.