La Charte d'Athènes
de Le Corbusier

critiqué par Veneziano, le 30 août 2012
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Du bon sens urbanistique en temps de crise
Pendant l'occupation, l'un des tenants de la nouvelle vague architecturale fait publier, anonymement à l'époque, les tenants et les aboutissants des conclusions de la Charte d'Athènes, destinée à rationaliser les projets urbanistiques de construction.
Suite à l'introduction historique et contextuelle d'un auteur de renom, Jean Giraudoux, Le Corbusier émet une suite de rappels concrets, numérotés, semblant souvent relever du bon sens, duquel il tire les conséquences. Les propositions les suivent.
Il insiste notamment sur l'orientation vers le sud des habitations, la nécessité de leur ensoleillement, principes énumérés de manière récurrente. La circulation doit être planifiée, l'environnement et la topographie générale de la commune doivent être savamment rappelées et étudiées, avant de lancer une planification de l'aménagement du territoire et de l'occupation des sols.

Vu l'auteur et ses réalisations architecturales, la lectrice et le lectrice peuvent craindre des concepts abstraits ou coupés des préoccupations excentriques. Ce n'est pas le cas, et cette lecture rassure presque, par une sorte de bon sens qui s'en émane. Le ton est pédagogique, et presque clinique. Des illustrations des propos eussent été utiles, pour les étoffer et aider à les concevoir.