Les armureries d'Isher
de Alfred Elton Van Vogt

critiqué par Lecassin, le 28 août 2012
(Saint Médard en Jalles - 68 ans)


La note:  étoiles
Etre armé, c'est être libre...
Publié en 1951, « Les armureries d'Isher », qu'on peut qualifier de premier volume du court cycle des « Marchands d'armes », reste pour moi non seulement un chef d'œuvre de A.E. Van Vogt, mais également un chef d'œuvre du genre : une uchronie parfaitement maîtrisée.

"Etre armé, c'est être libre", proclame une enseigne lumineuse au-dessus de la boutique d'armes.
Le journaliste McAllister y pénètre et fait un bond dans le temps jusqu'en l'an 4784 de l'Impériale Maison d'Isher. Il se retrouve alors confronté à la lutte pour le pouvoir qui oppose la Guilde des Armuriers, une organisation qui tente de préserver la liberté des citoyens d'Isher en leur fournissant des armes « de défense », à l'Impératrice Innelda Isher…
Dans la coulisse, Robert Hedrock, immortel… et manipulateur ; il est à la fois membre des deux forces qui s'opposent, mais lui seul pourra sauver McAllister que le saut à travers les âges a chargé d'une énergie temporelle dont l'explosion menacerait l'univers ...

C'est toujours pour moi un grand rafraichissement de me replonger dans la prose inventive de van Vogt. « Les armureries d'Isher » ne peuvent que conduire à la découverte du deuxième volume des « Marchands d'armes », « Les fabricants d'armes »…