Le roman d'une princesse
de Meg Cabot

critiqué par Fleur-de-lyss, le 19 août 2012
( - 28 ans)


La note:  étoiles
Sans la moindre originalité
Meg Cabot nous propose l'histoire d'amour de Finn la fière, une variante féminine de Robin des bois, et Hugo Fitzstephen, comte fraîchement revenu de croisades. Tout commence de manière improbable. La soeur de Finnula tombe enceinte et, ayant dépensé toute sa dot, elle demande à Finn d'enlever pour elle un homme riche afin d'en tirer une belle rançon. De son côté, Hugo revient pour hériter de son trône et, dès le premier regard, il tombe sous le charme de la belle archère, au point de se laisser enlever pour ses beaux yeux.
L'auteur nous balade ensuite dans une ribambelle d'actions qui manquent sérieusement de crédibilité et d'originalité. Le scénario se déroule sans surprise, si ce n'est qu'on s'étonne de sa facilité. A titre d'exemple, Finnula parvient à ne pas se faire reconnaître de ses amis les plus proches grâce à... une robe et des cheveux relevés. Un peu dur à avaler. Un prétendu mystère est censé nous tenir en haleine dans la seconde moitié du livre. Hélas, l'énigme est cousue de fil blanc. On attend donc patiemment que les héros parviennent aux mêmes conclusions que nous.
Ces héros, justement, ne sont guère fort fouillés. Leur relation désintéresse rapidement et leur caractères s'avère aussi banals qu'ils ne le semblent à première vue.
Le tout est rédigé dans un style mêlant la chick-lit et les expressions médiévales, ce qui se solde par une prose indigeste.