Basse-fosse, tome 1 : le baiser du rasoir
de Daniel Polansky

critiqué par Isad, le 11 août 2012
( - - ans)


La note:  étoiles
Héros hâbleur sur fond de magie moyenâgeuse
L’auto-dérision sur le fait d’avoir un physique peu avenant, la lucidité de n’être pas bien né (ce qui vaut quelques diatribes sur la classe aristocratique qui ne sait que dépenser l’argent et faire faire la guerre), le regret d’avoir été déchu d’un poste d’enquêteur pour l’amour d’une femme (mais on n’en saura pas plus), l’amitié avec un ancien compagnon d’armes puis un jeune garçon admire ce personnage, la reconnaissance mêlée de ressentiment avec des anciens mentors, et la trahison bien sûr, sont les ingrédients premiers.

Des morts d’enfants au relent de magie, la menace d’un fléau qui plane sur la ville et voilà notre trafiquant de drogues des bas-quartiers cosmopolites de la ville qui doit découvrir les coupables.

Un discours à différents niveaux de langage et toujours plein de réparties piquantes et d’ironies font que ce livre de 49 chapitres assez courts se lit assez vite. On passe peut-être un moment agréable, bien qu’un sentiment de déjà vu puisse poindre parfois, mais il n’en restera pas de souvenir notable.

IF-0812-3931