La Belgique n'existe pas, je le sais, j'y habite
de Michel Noirret

critiqué par Catinus, le 8 août 2012
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
Décalé, impertinent
Courts articles caustiques sur la Belgique et également des images très crados collectées on sait trop où, agrémentées de commentaires ad-hoc. Une Belgique décalée à souhait qui vous fera au moins sourire si pas plus.

De l’anarchisme, de l’impertinence, du dada aussi … On se poile, pas à dire !
Mais qui est Michel Noirret ? Je cite la quatrième de couverture : « Musicien, compositeur, écrivain et bien d’autres choses (…) notre homme, volontiers anarchiste n’est pas Belge mais il habite Bruxelles depuis 1969. »

Extraits :

- Le Flamand et le Francophone sont l’aune à laquelle tout se mesure en Belgique.

- Les mosquées sont beaucoup plus fréquentées (que les églises), c’est normal, l’Islam est une religion plus jeune. La lassitude devant le peu d’avantages tangibles qu’elle procure n’a pas encore atteint de larges couches de la population.

- Le pays est divisé en deux tribus principales : les Wallons, qui parlent wallon dans différents dialectes et plus ou moins français, les Flamands qui parlent flamand dans différents dialectes et plus ou moins néerlandais. (…) Il faut ajouter les Bruxellois, qui eux, parlent plus ou moins français, plus ou moins flamand, plus ou moins arabe et de moins en moins bruxellois. (…) Et c’est ainsi qu’avec seulement deux langues, les Belges refont le coup de la Tour de Babel. En plus compliqué.