Les corbeaux de Greenwood
de Pierre Decock

critiqué par JulesRomans, le 6 août 2012
(Nantes - 65 ans)


La note:  étoiles
Une belle propédeutique vers des romans policiers destinés aux adultes
Dans cet ouvrage on relève des similitudes avec les œuvres littéraires d’Enid Bylton (Club des cinq) et André Baruc (Les Policiers de Bellefontaine) pour la littérature de jeunesse et d’Agatha Christie ainsi qu'avec le film Le Corbeau de Clouzot. Greenwood est un village du nord de l’Angleterre (non loin de la limite avec l’Écosse) qui conserve un château avec une aile du XIIe siècle délabrée. C’est dans ses caves qu’un petit groupe de jeunes d’une dizaine d’années découvre dans les années trente du XXe siècle le cadavre de l’institutrice du village peu appréciée pour sa sévérité. Il est assez rare qu’un ouvrage pour les jeunes présente un portrait acide à la fois d’un policier et d’une institutrice tout en invitant les jeunes personnages à trouver un meurtrier (au lieu des ressorts d’un vol ou trafic). Priscilla Prescott va rassembler progressivement toutes les pièces du puzzle qui explique ce meurtre lié à une triste affaire où un ancien soldat de la Grande Guerre revenu très perturbé avait commis le meurtre de toute une famille. Toutefois si le narrateur nous dévoile l’assassin, il nous confie aussi que l’héroïne fait le choix de garder uniquement pour elle son nom. On note une présence ponctuelle de phrases en anglais dans une étape qui aide à résoudre l’énigme. Ce roman idéal pour un lectorat de teenagers a été écrit en 2002 cependant il n’a pu trouver un éditeur que depuis que les romans policiers pour adultes de son auteur Pierre Decock (natif d'outre-quiévrain) ont connu un important succès.

Le diffuseur en France sont les Editions Serpenoise à Metz.

Le livre peut être commandé directement via le site internet de l'éditeur.
Les frais de port pour toute commande de moins de 50 € s’élèvent à 3,50 €.