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Le Carillonneur critiqué par Nathafi, le 29 juillet 2012 La note: 
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| "Au dessus de la vie" | |||||||
| Joris est architecte de la ville de Bruges. Il s'évertue à restaurer les vieilles façades de la cité, et y consacre sa vie, voulant en faire une véritable ville d'art que le monde entier viendrait découvrir. Un jour, il se présente au concours de carillonneur du beffroi... et l'emporte ! Commence alors pour lui une nouvelle aventure, la découverte de la tour, qui devient rapidement son refuge. Il aime y passer des heures, à méditer sur lui-même et sur sa vie à venir... Il s'y sent tout-puissant, bien souvent "au-dessus de la vie". Tous les lundis, en soirée, il se rend chez Van Hulle, le vieil antiquaire, où il retrouve quelques amis et, ensemble, ils refont le monde. Van Hulle a deux filles, Barbe, vive et brune, et Godelieve, discrète et blonde comme les blés. Les deux plaisent à Joris, si différentes l'une de l'autre pourtant. Mais, laquelle choisir ? "Le carillonneur" est l'histoire d'un choix. Le choix que fait un homme promis à un bel avenir, à un moment où il succombe à l'appel de la chair, à la passion dévorante, choix qui déterminera le reste de sa vie. Il déchantera rapidement de sa passion vite éteinte, et connaîtra mille autres tourments, le sort ne l'épargnant pas... Avec Bruges pour toile de fond, qui campe un personnage déterminant de l'oeuvre, et le beffroi qui résonne de ses cloches les plus graves, le drame est annoncé... Georges Rodenbach nous offre ici un ouvrage fort en intensité. |
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