La Pipe de Maigret
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 5 juillet 2012
(Liège - 72 ans)


La note:  étoiles
Et T.O.C. !
Normalement, Maigret, c’est du béton armé, un gaillard taillé dans le roc. On ne peut pas pour autant le qualifier de « brute épaisse « : notre commissaire préféré éprouve souvent de nobles sentiments et a parfois même du cœur. Mais il peut se transformer en colosse aux pieds d’argile. Ainsi, savez-vous comment perturber, déstabiliser Maigret, Jules pour les intimes ? Tout simplement en lui fauchant sa pipe préférée.
C’est ce qui se passe dans cette histoire. Le coupable : Joseph, garçon-coiffeur qui déteste son job. Mais il est un autre coupable, plus sérieux lui : Nicolas qui mord sauvagement notre Jules en question. Il y en a, j’vous jure !

Probablement le « Maigret « le plus court puisqu’il ne compte que 94 pages écrites en GRAND. Une histoire au demeurant assez légère, une sorte de zakouski. Mais drôle, délicieuse. Il est daté de juin 1945.

Extrait :

- On lui avait chipé sa pipe, comme d’autres chiperaient le crayon d’un grand écrivain, un pinceau d’un peintre illustre, un mouchoir ou quelque menu objet d’une vedette favorite