Maigret voyage
de Georges Simenon

critiqué par Catinus, le 2 juillet 2012
(Liège - 73 ans)


La note:  étoiles
ou " Maigret chez les milliardaires "
La comtesse Palmiéri s’empoisonne elle-même ; le colonel Ward est retrouvé nu mais raide-mort dans sa baignoire à l’hôtel Georges V. Cherchez l’erreur !
Ce roman aurait pu s’intituler « Maigret chez les milliardaires «. Et il est vrai qu’ils pullulent à l’hôtel Georges V, le théâtre de cette enquête policière.
Notre commissaire voyage beaucoup dans son roman, en aéroplane jusque Nice, puis Genève, Lausanne, ensuite retour à Paname. Mais notons tout de même qu’il ne semble pas que ce soit son moyen de transport préféré, car on sait qu’il est un bon client de la Sncf ou des taxis parisiens.
On notera la description des rues avoisinantes de l’avenue Georges V, à partir du toit de l’hôtel du même nom : les rues François Ier, Christophe-Colomb, Magellan, les Champs (Elysées).

Sympa !

Extraits :

(rapport au fait que Simenon adore la pluie à Paris comme ailleurs. Eclaircissement :
- A trois heures du matin, il tombait une petite pluie fine à peine visible, qui suffisait cependant pour laquer les rues et pour donner, comme des larmes aux yeux, plus d’éclat aux lumières.

- Et alors, il se passa à peu près unique dans la carrière de Maigret. Il avait été si tendu, si angoissé, qu’il eut soudain mollissement de tout son être trahissant son soulagement.