Vienne, 1913. Lysander, jeune acteur britannique à la beauté conventionnelle s’est rendu en Autriche dans l’espoir d’y trouver un praticien en psychanalyse capable de résoudre un dysfonctionnement sexuel perturbant. Il fera mieux, rencontrant l’amour et la guérison dans les bras d’une jeune femme qui le mettra pourtant, ô traîtresse, dans un pétrin noir dont le sortiront à grands frais les services secrets de Sa Gracieuse qui ne manqueront pas, une fois la guerre déclarée, de lui rappeler la dette colossale qu’il a envers la Royale Couronne et de lui suggérer une manière de rembourser cette dette en rendant un fier et dangereux service à la Patrie.

J’ai de Boyd une vision peut-être un peu réductrice, celle d’un écrivain de livres pour les vacances : ses intrigues sont généralement costaudes, dépaysantes et romanesques, son écriture est simple et claire, ses personnages sont crédibles.

On retrouve ces caractéristiques dans l’Attente de l’aube, même s’il est vrai que c’est loin d’être un de ses meilleurs romans, il y a un je-ne-sais-quoi qui empêche d’adhérer pleinement à l’histoire.

Guigomas - Valenciennes - 54 ans - 29 août 2014

C'est le premier roman de William Boyd que je lis et ce ne sera sans doute pas le dernier.
La première partie (Vienne 1913-1914) vaut franchement le détour. Une ambiance intrigante parfaitement reproduite par un style recherché et subtil.
Et puis ce petit poème....
"Elle est toujours ma merveilleuse amie
Ravissante, sincère et enchantant ma vie
Peut-être si je la nomme la reconnaîtrez vous ?
Elle s’appelle Amour, et c’est vous. "
Ah ce petit poème... ! Rien que pour lui ce livre mérite la lecture.
La seconde partie (Londres) m'a moins plu. L'intrigue me lassait par moment.
Plaisant malgré tout.

Monocle - tournai - 64 ans - 19 août 2013