Les Maîtres cartographes, tome 2 : Les Glyphes du Bouffon
de Scotch Arleston (Scénario), Paul Glaudel (Dessin), Alain Sirvent (Couleurs)

critiqué par Jean Loup, le 22 octobre 2002
(Vaulx en Velin - 50 ans)


La note:  étoiles
Série sympa
Archim le maître cartographe et son compagnon Olivre sont envoyés à Agrutone pour échapper à l'ire d'un mari cocu. Ils tombent en pleine révolte des micqueux et rejoignent tant bien que mal le palais du régnant Aulnois. Le répit est de courte durée car la foule en colère lance l'assaut et oblige les héros à se terrer dans les couloirs secrets du palais, d'où ils vont préparer leur riposte...
"Le glyphe du bouffon", second volet de la série des Maîtres cartographes, peut se lire comme un album indépendant. Point de complot machiavélique révélé au terme de treize albums ni de saga familiale inépuisable : l'histoire tient dans le cadre traditionnel des 44 planches. On regrette d'ailleurs sur la fin qu'il n'y ait pas eu quelques planches supplémentaires, car le dénouement paraît un peu elliptique. La référence scénaristique à la Révolution française est évidente, Bethun faisant un Robespierre plus vrai que nature. L'intrigue est bien menée et ouvre de nouvelles pistes sur l'identité des mystérieux sapientistes. Le dessin manque un peu de détail à mon goût et les traits des visages sont trop carrés, mais c'est le style de Paul Glaudel et il cadre bien avec l'ambiance de la série.
Une série sympathique et sans prétention.
Avoir la dalle à Dandale 3 étoiles

Le tome 2 des Maîtres cartographes ne déborde pas d'imagination scénaristique, L’opposition des caractères entre Archim le cartographe et son écuyer qui faisait partie des bonnes idées du premier tome a disparu.. L'idée des sapientistes voulant acquérir le pouvoir sur les différents royaumes de Dandale davantage développé dans ce tome n'est pas sans rappeler les remarquables Guerriers du silence de Pierre Bordage. Arleston avait-il lu l'ouvrage de Bordage ? Dans tous les cas, cela donne l'impression qu'Arleston a plutôt recyclé du matériel existant que fait travailler son inventivité.

Pour le dessin, pas mieux que le premier tome, Difficile de faire passer ce laissez-aller pour les visages et les corps pour un choix stylistique et la coloration est navrante.

Kostog - - 51 ans - 11 novembre 2018