Légende
de David Gemmell

critiqué par Imaginos, le 15 octobre 2002
(Fleurus - 59 ans)


La note:  étoiles
Enfin !
Enfin David Gemmell est proposé au grand public francophone.
Il l'était certes il y a quelque temps déjà de manière plus confidentielle par les éditions Mnemos avec la trilogie du Lion de Macédoine. Mais aujourd'hui c'est par le biais de son premier roman : Légende(1984), que son talent peut éclater au grand jour.
Légende, c'est Fort Alamo version fantasy : Une forteresse sert de dernier rempart à un empire sur le déclin face à une horde barbare 500 fois plus nombreuse que ses défenseurs. Les personnages sont parfaitement typés et hauts en couleurs, les rebondissements sont nombreux et variés et nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière page. La magie est suffisamment présente pour apporter une touche fantasy sans pour autant occulter le côté stratégique et "historique" du propos.
C'est bien simple, on dirait du Robert Howard (Conan entre autres...) des meilleurs jours. La filiation avec Howard se retrouve aussi dans les nombreuses scènes de bataille écrites d'un manière cinématographique. Bref, un coup d'essai s'avérant un coup de maître, et le premier d'une longue série de romans palpitants à venir chez Bragelonne, jeune maison d'édition visionnaire et dynamique...
L'Iliade aux Thermopyles 7 étoiles

"Légende" c'est la défense héroïque d'une ville frontière face à l'immense armée des envahisseurs. Posant entre autres questions celle des motivations d'un sacrifice dans un combat perdu d'avance. Le devoir? La gloire? L'espoir? L'amour?
La mise en place est un peu faible par son rythme et des liens sentimentaux et d’allégeances qui se nouent un peu trop facilement. Mais dès que le siège commence le récit devient prenant. Il recèle de nombreuses références historiques et fantastiques avec ses héros légendaires, ses équilibres des forces mouvants et ses multiples rebondissements.
Un roman efficace et en un seul tome.

Elko - Niort - 48 ans - 3 novembre 2019


Le pur plaisir d’une lecture sans fioriture 6 étoiles

Légende, paru en 1984, est le premier roman de Gemmell, et tous les ingrédients qui font la caractéristique des œuvres de l'auteur britannique sont déja là: on est dans le pur plaisir d’une lecture sans fioriture, où l’efficacité narrative prime avant tout, servi par un style d’une grande fluidité et allant droit au but.

Légende n’est pas exempt de défaut, il ne faut pas se le cacher. Son plus gros point faible à mon avis est qu’à trop vouloir aller vite en besogne Gemmell donne par exemple l’impression de raccourcis rapides, comme l’amour entre Rek et Virae, qui prend naissance comme par magie, ou l'amitié, étrangement précipitée, qui se noue entre Rek et Joachim Sathuli. On pourrait aussi considérer l’univers de Légende comme bien peu original, alignant finalement d’aimables poncifs de Fantaisy sur un scénario somme toute assez classique, où en outre certains éléments du dénouements sont un peu abusifs.

C’est pas faux, tout cela. Pourtant, il y a un truc chez Gemmell, une énergie, une fougue, un allant, une espèce de force vitale qui parcourt ses histoires et ses personnages, qui fait que Légende par exemple se démarque avec évidence, malgré tout, des productions du même type. Bien sûr les récits mettant en scène des combattants défendant désespérément une forteresse ou un passage contre des assaillants supérieurs en nombre est un motif assez récurrent: à ce titre par exemple la tension dramatique entretenue dans Légende m’a évoqué le siège de Fort-le-Cor du Seigneur des anneaux. Mais là où Tolkien était dans un affrontement basiquement manichéen, Gemell injecte de la nuance, une certaine subtilité, qui viennent nourrir les réflexions des personnages et une espèce de profondeur finalement pas si courante dans le genre.

Ainsi les nadirs sont les ennemis impitoyables que tout roman de Fantaisy qui se respecte se doit d’arborer, mais plusieurs fois au cours du livre les protagonistes drenaïs eux-mêmes soulignent que les tribus nadirs ne font que faire ce que les Drenaïs ont fait quelques centaines d'années auparavant: écraser sans pitié les royaumes voisins. La guerre quant à elle est au cœur du livre certes mais dès le début du roman on la décrit comme un mal rongeant le cœur des hommes. Enfin la figure du vieux guerrier, en la personne de Druss, qui préfigure d’ailleurs étonnamment le Parménion vieillissant de la fin du cycle du Lion de Macédoine, nourrit une interrogation sur le sens de nos actes et sur ce qu’il en restera.

Et puis, au delà de l'action, au delà des combats, Légende questionne justement l'élaboration des contes, des chroniques, des sagas et des légendes. L'implacable Ulrich lui-même, le chef des tribus nadirs, s'avère être particulièrement conscient, d'ailleurs avec amertume, qu'il sera assimilé dans le cas présent, malgré lui, "aux forces du mal" tandis que Druss sera considéré comme un héros, démontrant par là la puissance des mots, qui peuvent aussi bien tuer l'âme des hommes que leur assurer l'immortalité.

Fanou03 - * - 49 ans - 28 janvier 2016


Ces héros dont on fait des légendes 9 étoiles

Que faut-il pour écrire une légende ? Pas grand-chose, juste un David Gemmell ! Voici sa recette…
Il faut d'abord des attaquants, les Nadirs, avec à leur tête Ulrich et ses proches, qui a réussi l'exploit d'unifier les tribus Nadirs et à conquérir les pays avoisinants. La prochaine conquête est donc l'empire Drenaï, ancien empire conquérant, qui aujourd'hui passe son temps à négocier des traités commerciaux. Et entre les millions de Nadirs et le gentil empire agricole et commercial de Drenaï, il y a Dros Delnoch. Dros Delnoch, c'est la forteresse aux sept murs qui n'a jamais été vaincue, le dernier rempart face à l'envahisseur.
Mais aujourd'hui, Dros Delnoch a à sa tête le gan Orrin, un gentil gars bedonnant qui ne sait rien des choses militaires, et qui mène d'une main inexperte quelques milliers de fermiers armés pour l'occasion, et quelques militaires de carrière, des cavaliers, qui pensent moins que pis de leur commandant. Enfin, il y a également le Comte de Dros Delnoch, un ancien combattant et homme de mérite, qui se meurt d'un cancer.
Tous les espoirs sont perdus ! Ce qui n'empêche pas Druss le héros, et sa légendaire Snaga, la hache à double tête avec laquelle il a taillé sa route et sa renommée, de se rendre à Dros Delnoch. Il a beau avoir vieilli et souffrir du dos comme du genou, il n'a pas son pareil pour faire mordre la poussière à ses ennemis et redonner honneur et courage aux hommes. Et quelle autre occasion pourrait lui donner une mort digne de son passé ?
Il sera rejoint sur place par Virae, la fille du comte, partie en mission chercher les Trente. Les Trente, ce sont des moines aux pouvoirs psychiques capables d'anticiper la stratégie ennemie et de tenir tête aux shamans d'Ulric. Et puis, il y a son sauveur et amoureux, Rek, un berserk.
Voilà avec quoi on écrit une légende : des attaquants, des attaqués, une forteresse, une situation sans espoir et quelques héros…

Qui aurait cru qu'un livre de guerre aurait le bon goût de me plaire ? Certainement pas moi !! "Légende", c'est mon premier David Gemmell, et je l'ai lu un peu par hasard, sur proposition de mon club de lecture préféré. Je n'y suis pas allée en courant, c'est le moins que l'on puisse dire. Plutôt en pensant l'arrêter si je voyais que ce n'était pas mon genre. Bref, j'y suis allée piano-piano sur les premières pages, et suis arrivée au bout de ses 500 pages en trois jours !!
Alors, pourquoi ça m'a plu ? D'abord, parce que la guerre en elle-même, finalement, si elle est au cœur de l'intrigue, n'est pas l'essentiel du roman. L'essentiel du roman, c'est déjà le chemin parcouru pour arriver à Dros Delnoch. C'est également les actions de préparation de l'assaut. Et puis, quand c'est le moment, quand la bataille fait rage, ça ne dure jamais longtemps, et Gemmell nous raconte plutôt ce qu'il se passe entre deux moments de combat. Les scènes de combat, parce qu'il y en a, sont très immersives, et évitent de s'empêtrer sur les détails sanglants, préférant le recours à l'action et à la stratégie défensive.
Les personnages mis en œuvre dans ce récit sont franchement réussis, notamment Druss la légende, Marche-Mort comme on le surnomme. C'est un héros, un vrai, un dur, un tatoué de cicatrices, auquel on n'a aucun mal à croire, ses rhumatismes et douleurs de vieillesse ne le rendant que plus crédible. J'aurais bien aimé que d'autres personnages soient plus développés, Flécheur en tête. Ulric lui-même, à la tête de son armée de Nadirs, est un personnage honorable, évitant au récit de dégouliner dans un manichéisme simpliste.
Dans Légende, il y a de l'action (beaucoup d'actions), de l'humour (beaucoup d'humour !), de l'amour (un peu trop…), des héros (mais on en redemande), de la magie (juste ce qu'il faut), des morts (pour le réalisme) et le récit est fluide, sans temps mort. Je suis absolument tombée sous le charme de ce livre. Ou en tout cas, de ses 470 premières pages.
Je ne vais pas évoquer la fin de l'histoire ici, ce serait dommage, mais quand même, je me suis sentie flouée sur la toute fin du livre. Non mais, qu'est-ce qui lui est passé par la tête, à David Gemmell, pour nous écrire une épopée belle comme ça, qui se termine n'importe comment ? Tssssss…
Bref, Légende, c'est quand même une très belle découverte réalisée encore une fois grâce à Carolire. Le truc, c'est que je me demande quand est-ce que je vais avoir le temps de lire "Druss la légende" et "Drenaï, la légende de Marche-Mort" ??


Je peux apprécier un homme pour ses qualités et débattre quand même sur ses principes.

- Vous ne l'aimez pas, monsieur ?
- L'aimer ? Bien sûr que je l'aime ! gronda le chirurgien. Il tue les gens d'un coup, mon garçon. Ça m'évite du travail.

- Mon cher Hogun, quand une femme est belle, elle attend – comment dirais-je ? – une certaine forme de respect de la part des hommes. Vous auriez dû avoir l'extrême obligeance d'être foudroyé par sa beauté. De devenir muet, ou mieux encore, de bafouiller. Alors, elle vous aurait ignoré et aurait répondu à votre dévotion par un dédain arrogant. Et là, vous l'avez humiliée, elle va vous haïr. Pire que ça, elle va faire tout ce qui est en son pouvoir pour gagner votre cœur.
- Je trouve que ça ne rime strictement à rien. Pourquoi est-ce qu'elle voudrait gagner mon cœur, si elle me déteste ?
- Pour pouvoir être en position de vous mépriser.

- Druss !
- Oui.
- Je ne crois pas pouvoir vivre avec ça.
- J'ai connu des hommes qui n'y sont pas arrivés. Mais il ne faut pas te trancher les veines pour autant. Il y a une horde entière de sauvages là-dehors qui seraient ravis de le faire pour toi.

Ellane92 - Boulogne-Billancourt - 49 ans - 30 novembre 2015


Pas terrible 3 étoiles

Sincèrement le cycle Drenaï n’est pas, et de loin, la partie la plus passionnante de l’œuvre de David Gemmell. Pour preuve : le scénario tient en une seule ligne, les dialogues en plus d’être insipides sont identiques d’un chapitre à l’autre, et finissent sérieusement par saouler.
De plus l‘action démarre réellement dans le dernier tiers du livre, ce qui précède ne servant en grande partie, qu’à produire de la page.
En revanche, force est de reconnaître que l’auteur excelle dans l’écriture des scènes de combat, où les os et les tripes volent un peu partout.
A part cela, il n’y a pas grand chose à retenir de cette œuvre, tout comme l’ensemble du cycle d’ailleurs.

Préférez-lui « le Lion de Macédoine », d’un tout autre intérêt, et qui lui, mérite le détour.

Ayor - - 52 ans - 4 avril 2013


Druss selon la Légende 9 étoiles

j'ai adoré ce livre, les personnages deviennent vite attachants sans pour autant être mis sur un piédestal. Chacun reconnait une défaite inévitable et pourtant ils restent à leur poste pour se battre. Ne les aimez pas trop , Gemmel n'a pas de scrupules à en envoyer quelques-uns sous terre
Que ce soit nadirs ou drenaïs, il y a un certain respect mutuel des deux camps. Les nadirs vénèrent presque Druss et les drenaïs s'accordent à dire que le nadir Ulric est l'un des plus grand chef militaire qui existe. Il n'y a donc pas véritablement de méchants ou de gentils , seulement des humains avec leurs forces, leurs faiblesses et un esprit de conquête

En tout cas , lorsque la bataille commence vraiment, vous ne pouvez plus vous arrêter. Et jusqu'aux dix dernières pages on ne sait toujours pas le dénouement de l"histoire

Un vrai bon bouquin !

Mendou - - 31 ans - 30 août 2012


Le récit d'une grande bataille 8 étoiles

4e de couverture : Druss est une légende. Ses exploits sont connus de tous. Mais il a choisi de vivre retiré loin des hommes, au sommet d’une montagne. Là, il attend son ennemi de toujours : la mort. Dros Delnoch est une forteresse. C’est le seul endroit par lequel une armée peut traverser les montagnes. Protégée par six remparts, elle était la place forte de l’empire drenaï. C’est maintenant le dernier bastion, car tous les autres sont tombés devant l’envahisseur nadir. Et le vieux guerrier est son seul espoir. Quand Conan rejoint Fort Alamo, un demi-million d’envahisseurs face à quelques milliers de guerriers retranchés dans une forteresse. Druss et sa hache feront-ils la différence ?

Mon avis : Mon premier Gemmell, son premier roman écrit. D'entrée de jeu, j'ai dévoré le roman en quelques jours. Malgré une écriture qui ne se distingue pas vraiment et quelques clichés amoureux plutôt désolants, l'envie de me faire raconter une histoire a surpassé ces aspects négatifs. On se balade dans la tête de quelques personnages, dont Druss la légende et Rek, un voyageur vaurien à qui le destin révèle un avenir insoupçonné. J'ai aimé l'expérience de vie, des guerres du premier. Le second, c'est cet esprit caustique à la répartie facile qui m'a charmé. Mais surtout qu'à la base, il n'avait rien d'un héros. On croise également d'autres personnages à qui je me suis pris d'affection. Orrin, le Gan (général) de la forteresse, homme grassouillet et contesté que les événements feront évoluer. Gilad, le fermier qui se découvre une autre nature. Et les Trente, bien entendu, qui m'apparaissent comme un concept tout à fait original et pour lequel j'ai été fasciné.

Toutefois, le roman porte quelques lacunes. La première est sans aucun doute la pauvreté de ses personnages féminins. Je n'ai pas cru en Virae, cette femme-soldat qui d'où finit par sortir des réactions et des paroles d'un cliché épouvantable. Tout comme je n'ai pas cru en Caessa, un peu "too much" en femme fatale qui veut égorger tous les hommes qui la désirent. Les explications sont trop pauvres et viennent trop tard dans le récit. La fin m'a également déçu. Ça m'a donné l'impression que Gemmell n'avait pas le courage de livrer la fin tout à fait cohérente avec le ton et la lancée de l'histoire. Paradoxalement, je suis content de connaître le destin de certains personnages grâce à cette même fin.

En somme, ça ajoutera de nouvelles possibilités si j'ai envie de lire quelque chose sans trop me casser la tête.

Calepin - Québec - 43 ans - 30 juin 2011


Héroïque 10 étoiles

La forteresse de Dros Delnoch est le dernier rempart de l’empire Drenaï contre l’invasion des Nadirs. Mais, symbole de la décadence de l’empire, pour faire face au demi-million d’assaillants il ne reste guère que 10 000 combattants sur les remparts, et sous les ordres d’un général sans expérience. Complètement insuffisant pour tenir les 3 mois nécessaires à l’arrivée d’une armée conséquente. Le seigneur mourant de Dros Delnoch décide donc d’aller chercher de l’aide auprès d’un vieux guerrier légendaire et d’une confrérie aux pouvoirs étranges…

Premier roman de Gemmell, mais 7ème dans l’ordre chronologique du cycle de Drenaï, après une petite mise en place l’auteur nous plonge rapidement dans le vif du sujet. Et là c’est un grand moment de violence et de fureur qui nous attend sur les murailles pour résister aux assauts incessants. Le style sobre et efficace convient parfaitement et on est littéralement au cœur de cette bataille monumentale jusqu’à sa conclusion.

Une fois la dernière page tournée, il ne reste donc plus qu’une envie, lire la suite intitulée "Le roi sur le seuil".

Frankgth - - 54 ans - 3 août 2010


Marche-Mort 8 étoiles

Et bien moi, je ne suis pas déçu, mais pas surpris non plus. Je m'attendais peut-être un peu à mieux, mais dans l'ensemble, le récit reste très bien et agréable à lire.
Les personnages, même s'ils sont assez caractéristiques d'un roman de fantasy, ne tombent pas facilement dans le stéréotypes du genre. Les réactions ne sont pas ennuyeuses comme si on s'y attendait à chaque instant, et chaque personnage possède sa propre personnalité qu'il représente bien.

Concernant l'histoire, c'est somme toute quelque chose d'assez banal et peu profond ; et la plus grande partie est dédiée à la bataille de Dros Delnoch, ce qui pourrait en faire réfléchir plus d'un avant de s'y plonger. Cependant, les descriptions ne sont pas ennuyantes et fastidieuses ; le récit est assez dynamique, et ce sont surtout les moments entre les assauts qui sont développés, ce qui place un peu au second plan le combat en lui-même.
On pourrait regretter que Gemmel n'ai pas continué sur sa lancée et sorti d'autres livres sur ce même univers (en fait j'en sais rien, il l'a peut-être fait avec Waylander, je me suis pas donné la peine de me renseigner), car il semble que tout ça n'est pas assez utilisé. Mais ça donne une certaine crédibilité au récit qui du coup reste un récit d'un moment de l'histoire de ce monde, et de ces personnes, sans toucher aux connexions qui surgissent ailleurs.

Les rebondissements et morts ne sont pas non plus trop attendus, il y a là aussi un bon réalisme ; ce ne sont pas les meilleurs qui restent toujours debout ; la part de chance et de hasard est respectée ; il y a des morts, parfois ceux qu'on aurait aimé voir rester, et le réalisme, je trouve, prend le pas sur l'héroïque assez fréquemment pour qu'on puisse accorder du crédit à ce livre comme, je dirais, un livre honnête. La seule chose que je pourrais reprocher est cette stupide histoire d'amour qui tombe presque au début du roman. Bon, ok, un coup de foudre... mais quelle niaiserie ! Ce qui s'en suit, surtout à la fin, la chute de cette relation, est aussi stupide. Mais le reste relève le niveau.
Enfin, ça reste le récit d'une bataille, et les personnages sont des guerriers ; donc ne pas s'attendre à de l'aventure , ou autre chose que possède un roman de fantasy.

Tommyvercetti - Clermont-Ferrand - 36 ans - 6 avril 2010


Ah bon ? 3 étoiles

Je me suis laissé tenter par les critiques. Je n'avais pas lu de fantasy depuis un petit moment (L'assassin royal dont j'ai apprécié les trois premiers tomes). Au vu des critiques précédentes, je m'attendais à un livre à part. J'ai trouvé l'intrigue d'une banalité voire mièvre, le style peu avenant. J'avais l'intention d'attaquer le cycle de troie après celui-ci. Je crois que je vais abandonner.

Pepito2 - - - ans - 24 décembre 2009


Pour tous les amateurs de fantasy 8 étoiles

Roman facile à lire avec de nombreux rebondissements.
On ne s'ennuie pas.

Jumpyjump - - 50 ans - 29 octobre 2008


Une référence ! 10 étoiles

L'un des deux romans que j'ai achevé ce mois-ci et quel roman ! Le premier de David Gemmel et sans nul doute le meilleur de la série pour cet écrivain hors-norme, talentueux et, hélas, trop tôt disparu. D'aucuns vous diront que c'est un roman d'homme écrit pour les hommes, mais il n'en est rien tant il peut se lire par les deux sexes, à tout âge. Les maîtres-mots de cette intrigue : courage, loyauté, épopée, le tout servi par une plume magistrale relevant du coup de maître.
A lire, absolument.

Freyr - - 56 ans - 2 janvier 2008


Une légende... 9 étoiles

quand j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, je me disais que cela allait être un roman fantasy comme les autres, avec son lot de chevaliers et tout le touti...

Et là, surprise, je découvre un roman génial, avec des batailles plutôt bien retranscrites. Une chose en particulier m'a pas mal étonné ( et plus ^^), c'est sa manière de prendre quelques cas de soldats indéfinis, qui n'ont aucune incidence sur la trame principale de l'histoire ( je prends pour exemple quand il décrit le départ du meunier, ou les problèmes du docteur, Mais chutt... j'en ai sans doute trop dit^^)

En finalité, un livre génial, à lire en premier lieu si on veut découvrir cet auteur!! ^^

Misa9 - - 32 ans - 3 juin 2006


Vous ne dormirez plus sans votre hache de bataille 7 étoiles

Légende c’est avant tout une histoire et des personnages qui prennent aux tripes. Le courage où il n’y a plus que sang, sueur et larme. La force de se relever quand tout est perdu et que la mort vous sourit. Un cri primal qui résonne en vous et qui vous rappelle que vous vendrez chèrement votre peau !
Le style et la narration sont peut-être sommaires voire simplistes, Légende est un grand roman d’heroic fantasy dans la lignée des Conan de Howard. Pas de chichi et une sincérité qui déborde de chaque page. Comment dire non à Gemmell ?

Belial - Anvers - 45 ans - 25 août 2005


ah gemmel 10 étoiles

fabuleux personnage hors du commun loin du héros habituel dans ces livres ici on retrouve druss, armé de la légendaire snaga qui fut un de ces héros hors norme que nous offre gemmel ici il a muri mais ne peut toujours pas résister à une bataille dans laquelle il sera indispensable. A lire et relire c'est du gemmel:action, rire, tragédie et gemmel quoi!

BoB_40 - - 35 ans - 16 mars 2005


Le récit d'une bataille et d'une légende 10 étoiles

Je suis très peu porté sur la fantasy, je préfère la sf. Ma chère mère m'a offert ce livre à la Noël, je l'ai donc lu. Et j'en fus très content. Quand on me parle de fantasy, je pense à des phrases aussi pompeuses que "Je vais vous occire" ou "Je vous rentrerai ces mots dans votre gorge monseigneur", etc..

Ce roman a un style très vif et plein d'humour. C'est admirablement bien écrit. Les personnages ont tous des caractères bien trempés. Ils sont intéressants, ont une forte personnalité. Un récit plein d'humour sans pour autant tomber dans la parodie. Le tout reste très crédible et nous tient en haleine du début à la fin.

Je recommande ce livre. Particulièrement à ceux qui comme moi seraient peu enclins à lire un livre de fantasy. Au moins lisez celui ci, il en vaut largement la peine.

Juli4n - Bruxelles - 43 ans - 22 février 2004