La Gouvernance
de Philippe Moreau Defarges

critiqué par Veneziano, le 18 mai 2012
(Paris - 46 ans)


La note:  étoiles
Les modes d'organisation des structures complexes
Les multinationales et les organisations internationales ont un double point commun, le fait d'être des institutions de la mondialisation et de faire l'objet d'une organisation complexe. C'est le second qui forge la notion de gouvernance.

L'objectif d'efficacité, de réalisation d'une mission déterminée tendent à rechercher le schéma relationnel le plus rationnel, et les moyens d'actions qui vont avec. Il s'agit ainsi de mêler savamment hiérarchie et réseaux, pouvoirs et contrepoids, en vue de la gestion d'une question donnée ou d'un résultat à atteindre. Les entreprises nationales et l'organisation politique et administrative des Etats peuvent s'en trouver affectées, à la marge.

Par conséquent, suivant une méthode pragmatique, souple et fluide, la notion de gouvernance ne répond pas à un schéma déterminé, contingent des contraintes économiques, politiques et sociales, comme de l'état des rapports de force.
C'est cet état de complexité, cette tentative d'ordonnancement de ce désorde apparent à rationaliser sans cesse, qui ne rassure pas complètement, que ce court ouvrage tente de présenter. Le caractère synthétique de ce livre ne permet que de donner un vernis à la lectrice et au lecteur, ce qui n'est pas vain, mais qui demande approfondissement.