Le capitaine Aréna Tome 2
de Alexandre Dumas

critiqué par CC.RIDER, le 4 mai 2012
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Un peu plus laborieux
Le voyage de Dumas, Jadin et du chien Milord se poursuit en Calabre à bord du speronare de Capitaine Aréna. Nos touristes avant l'heure, nous sommes en 1835, découvrent entre autres, la passion des calabrais pour la danse. Ainsi Agnolo et Pietro se défient dans une sorte de concours de tarentelle qui est interrompu par un tremblement de terre fort inopportun qui interrompt le bal improvisé en jetant tout le monde sur la plage. Le voyage se poursuit à terre, d'auberges minables en hôtels crasseux. Dumas se plaint de ne trouver nulle part de draps propres ou de nourriture correcte. Avec son ami, ils en sont réduits à se nourrir avec les châtaignes qu'ils ramassent eux-mêmes dans les bois.
Ce second tome parachève la description de ce voyage assez aventureux. Il sert de prétexte à Dumas pour y raconter un conte que l'on pourrait titrer « le tailleur et le diable violoniste », pour se remémorer la triste fin de Murat, ex-roi de Naples, sa capture, sa mise au cachot et son exécution et pour nous décrire une procession de pénitents et de flagellants et une longue série de paysages dévastés par les éruptions volcaniques et les tremblements de terre fréquents dans la région. Cette suite est plus descriptive et regorge moins d'anecdotes pittoresques ce qui rend sa lecture un peu plus laborieuse.