Il est indéniable que les romans de Christian Signol font du bien à l’âme et au cœur. Leur authenticité et leur côté rustique me touchent.
Ce livre m’a accompagnée pendant mes déplacements très chaotiques dans les transports parisiens et que ça fait du bien de s’évader au cœur des forêts !!
La vie y est rude certes, mais elle est aussi tellement représentative de ce qu’est la Vraie Vie, celle dénuée d’artifices.
J’ai aimé Bastien pourtant si bourru, mais il faut dire qu’il est beaucoup plus à l’aise avec les arbres qu’avec les gens. J’ai aimé la relation qu’il noue avec sa petite fille Charlotte, ça m’a émue et je les ai trouvé très authentiques.
Une belle histoire d’initiation aussi entre un père et son fils : « Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu’ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu’à une chose : grandir, monter le plus haut possible, bien plus haut que nous ne grandirons jamais. »
L’écriture est extrêmement agréable, poétique, et fluide. Elle arrive véritablement à nous transporter par son lyrisme. Une vraie bouffée d’oxygène dans notre monde de brutes.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 21 janvier 2014

« Roman de la terre » ou du terroir mais roman de la terre à thème. Le thème : le bois. Les arbres, la forêt, ceux qui essaient d’en vivre.
Pour nous dire beaucoup sur ce thème, Christian Signol s’appuie sur une histoire plus … humaine - même si douloureuse - une histoire de jeune femme gravement touchée par la maladie.
Nous sommes au cœur de la France – en plus d’être au cœur des forêts ! – près de Tulle. Bastien Fromenteil est le genre d’individu qui se sent plus à l’aise avec des hêtres ou des épicéas qu’avec les hommes. Davantage encore depuis que sa femme est morte et que sa fille s’est est envolée, vers la vie urbaine, celle qu’on peut mener quand on est avocate d’affaires.
Il n’est plus tout jeune notre Bastien lorsque sa petite fille, Charlotte, une vingtaine d’années, qu’il a perdu de vue ces derniers temps, lui envoie un message terrible. Elle demande en quelque sorte asile pour tenter de soigner une redoutable maladie contre laquelle elle joue sa vie. On imagine aisément le désarroi de Bastien, plus habitué aux maux des écorces qu’à ceux des jeunes femmes !
Pourtant – mais nous sommes dans un roman, aussi ! – les liens se noueront solidement entre grand-père et petite fille, l’occasion de faire son éducation – ainsi que celle des lecteurs – en matière de sylviculture ; sa grandeur, ses chienneries (la tempête de 1999 est passée par là).
Pas didactique pour un sou, pas gnan-gnan, Christian Signol nous propose encore un roman de terroir intelligent et sensible, qui décrit un monde qui a beaucoup de mal à survivre ; le monde de la forêt et de ceux qui en vivent. De « la belle ouvrage ».

Tistou - - 68 ans - 11 septembre 2013

« Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu'ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu'à une chose : grandir, monter le plus haut possible. »

Cet extrait ,au dos du livre, résume exactement l'histoire que Christian Signol a voulu cette fois nous raconter. La naissance, la vie et la mort.
Quelle belle leçon de vie il nous donne à chaque fois.
Nous parlant de souvenirs d'enfance, la nature, les rivières . Voilà les ingrédients préférés de cet auteur avec ce petit côté biographique (du vécu) que l'on suppose dans chacun de ses romans.

La première critique (merci CC.RIDER) résume parfaitement cette histoire.

Mon avis :
On se « voit » , dans ces grandes forêts, si petits, marchant sur le sol humide et respirant les odeurs et les parfums.
Il décrit les situations avec une grande humanité. Un respect pour tous les êtres vivants.

J'y étais ,moi aussi , parmi ces grands arbres martyrisés et je sentais la peine de Bastien. Mais aussi son courage pour replanter et tout recommencer malgré son âge.

La « relation » du Grand-Père et de sa Petite-Fille est super bien décrite. Le silence de l'un et l'attente de paroles de l'autre. Ils se complètent parfaitement.
C'est un thème qui revient souvent dans ses romans. « Une année de neige » nous avait déjà donné à réfléchir sur la maladie d'un enfant...

C'est très bien écrit. Que du bonheur de lecture.
Christian Signol ne m'a jamais déçue.

Gilou - Belgique - 76 ans - 27 juin 2012

J'ai adoré ce livre comme tous les livres de Signol d'ailleurs.

Manoel - Fleurus - 82 ans - 5 avril 2012