Piège à Djakarta
de Mort Humann

critiqué par Kalie, le 24 février 2012
(Sarthe - 54 ans)


La note:  étoiles
Pas terrible
« Piège à Djakarta » est le troisième et dernier roman signé Mort Humann dans la collection Gore.

L'ingénieur Yan Croley doit rejoindre un chantier en Australie. Lors de son escale à l’aéroport de Djakarta, il capte le regard paniqué d’une jeune femme. Avec son compagnon, c'est un couple qui semble totalement désœuvré. Croley leur donne de l’argent pour qu’ils puissent se loger dans un hôtel. Mais la fille est sujette à des crises de folie furieuse. De plus, les deux jeunes gens sont poursuivis par des personnes peu recommandables.

Que lui a-t-il pris de s’occuper d’eux ? Bon, c’est vrai qu’il a lui-même connu par le passé des périodes difficiles. Mais de là à se mettre dans un tel pétrin ! En croyant avoir affaire à une sombre histoire de trafic de drogue, notre ingénieur est loin de la vérité…

Les premiers chapitres m’ont intrigué (qui sont ces deux paumés ?, que craignent-ils ?). Malheureusement, les péripéties de Yan Croley à Djakarta sont ennuyantes. La trop longue poursuite dans les rues de la capitale ne fait pas avancer le récit. Les réponses aux interrogations du lecteur sont décevantes. La fin du livre est bâclée. Voire ridicule lorsqu’elle mélange chirurgie plastique « à l’envers » et snuff movie.

Seul point positif de ce roman Gore : les cogitations du personnage principal. C’est peu.